La Russie grogne toujours, l'UE se méfie de l'influence de Moscou
Les nouvelles les plus importantes de la journée

La Russie grogne toujours, l’UE se méfie de l’influence de Moscou

La Russie grogne toujours, l’UE se méfie de l’influence de Moscou

Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous chaque soir. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et les résultats des combats, voici l’essentiel de la journée.

Nouvelles du jour

La Russie a revendiqué dimanche la prise d’un nouveau village dans l’est de l’Ukraine, poursuivant sa lente avancée dans ce secteur du front où se déroulent l’essentiel des combats malgré une nouvelle offensive russe dans le nord-est. « Les unités du groupement de troupes occidentales ont libéré la ville de Berestové (…) à la suite d’opérations de combat réussies », a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.

Cette localité est située à la limite entre les régions de Kharkiv et de Lougansk, au sud-est de la ville de Koupiansk, l’un des objectifs russes dans ce secteur. La veille, les troupes russes avaient revendiqué la prise du village d’Arkhangelské, également à l’est.

Phrase du jour

 » « J’en appelle aux dirigeants du monde (…) au président Biden, le leader des États-Unis, et au président Xi, le leader de la Chine (…) Veuillez soutenir le sommet de la paix avec votre leadership et votre participation » »

Le président Volodymyr Zelensky a exhorté dimanche ses homologues américain et chinois à participer à la mi-juin à la Conférence sur la paix en Ukraine, dont la Russie, qui n’est pas invitée, prédit déjà l’échec. Environ 70 pays ont jusqu’à présent annoncé leur participation, « pour la plupart au niveau des chefs d’Etat ou de gouvernement », à la conférence qui se tiendra les 15 et 16 juin au complexe hôtelier de luxe Bürgenstock, au cœur de la Suisse, selon le Département suisse des affaires étrangères (DFAE).

Le numéro du jour

16. Le bilan de la frappe russe contre un hypermarché de bricolage à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, continue de s’alourdir, atteignant seize morts dimanche au lendemain de cette attaque qualifiée de « ignoble » par le président ukrainien. « Malheureusement, seize décès ont déjà été enregistrés », a déclaré le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Synegubov. Un précédent bilan communiqué par le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko, faisait également état de 43 blessés et seize disparus.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux ukrainiens montrent le bâtiment de l’hypermarché Epitsentr au toit éventré d’où s’échappe une immense colonne de fumée noire, les pompiers éteignant à l’eau l’incendie déclenché par les grèves. Selon les pompiers, l’incendie a brûlé 10 000 mètres carrés mais est maîtrisé.

La tendance du jour

L’influence russe inquiète l’Europe. En Lituanie, où le chef de l’Etat sortant et le Premier ministre s’affrontent ce dimanche au second tour de l’élection présidentielle, la défense et la sécurité du pays limitrophe de la Russie ont été au centre de la campagne. Les deux candidats s’accordent sur la nécessité d’augmenter les dépenses de défense pour contrer la menace de Moscou.

Lors d’une visite d’État en Allemagne, Emmanuel Macron s’est également exprimé sur la menace russe. « Je pense que nous vivons un moment dans notre Europe qui est existentiel car je crois vraiment que notre Europe peut mourir », a lancé le chef de l’Etat français. « Que serait cette Europe si les nationalistes l’avaient gouvernée ces dernières années ? », a-t-il rétorqué. «Nous aurions abandonné l’Ukraine pour soutenir la Russie, que soutiennent tous les nationalistes de nos pays. Et donc l’histoire ne serait pas la même», a-t-il notamment réagi, évoquant également le vaccin anti-Covid, avant d’appeler les électeurs à se mobiliser pour les européennes.

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