La Russie étend son offensive de printemps

La rumeur courait depuis des semaines : les Russes s’apprêtaient à ouvrir un nouveau front en attaquant la région de Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, qui comptait 1,5 million d’habitants avant la guerre et qui ne se situe qu’à 30 kilomètres de la frontière russe. Nous sommes vendredi, au lendemain des célébrations de « Jour de la victoire » le 9 mai, que l’opération était lancée. A l’issue de cette première journée de combats, les Ukrainiens parlent d’une poussée russe d’un kilomètre à l’intérieur du territoire. Ce dimanche, Volodymyr Zelensky parle encore de « Combats féroces » tandis que le gouverneur de la région a annoncé l’évacuation de 4 000 civils. Le ministère russe de la Défense a, pour sa part, revendiqué la responsabilité de « libérer » de 10 villages pendant le week-end.

Il est difficile, à ce stade, de mesurer l’ampleur exacte de l’avancée russe. « Il se passe quelque chose, cela semble très important, ce n’est qu’une simple feinte, mais la ville de Kharkiv est trop grande pour les Russes »