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La Russie élève la voix contre Israël

La Russie élève la voix contre Israël

La Russie hausse le ton contre Israël après les frappes contre la Syrie et l’occupation du Golan

© Grigori Sysoev/AP/SIPA

La Russie suit de près la situation en Syrie. Mercredi 11 décembre, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a condamné les frappes israéliennes contre le pays et le déploiement de ses troupes dans la région du Golan. « Nous souhaitons que la situation dans le pays se stabilise le plus rapidement possible, d’une manière ou d’une autre »a-t-il déclaré, alors que l’Etat hébreu a indiqué avoir mené environ 480 frappes au cours des dernières quarante-huit heures. Selon le chef de la diplomatie israélienne, le pays a « ont attaqué des systèmes d’armes stratégiques, tels que des restes d’armes chimiques ou des missiles et roquettes à longue portée, afin qu’ils ne tombent pas entre les mains des extrémistes ».

De plus, pour que « pas de force hostile » ne s’implante pas à la frontière avec la Syrie, Benjamin Netanyahu a appelé son armée à « contrôler » de la zone tampon du Golan. Et le Premier ministre israélien a expliqué : « Cette région est sous le contrôle d’une zone tampon établie dans le cadre de l’accord de séparation des forces de 1974 depuis près de 50 ans. Cet accord (avec la Syrie) s’est effondré. ». Pour le Kremlin, ce déploiement de Tsahal «ne contribue guère à la stabilisation de la situation dans une Syrie déjà déstabilisée», signalé Le monde.

La suite après cette annonce

Moscou est l’un des principaux alliés du régime de Bachar al-Assad, réfugié en Russie. Cependant, Dmitri Peskov a indiqué que le Kremlin était « en contact » avec le nouveau pouvoir syrien, puisqu’ils ont « une base là-bas et une représentation diplomatique ». « Et les enjeux liés à la sécurisation de ces installations sont extrêmement importants »il a ajouté.

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