La Russie décide de ne pas envoyer de judoka aux JO
Le Comité international olympique (CIO) a annoncé vendredi qu’il autoriserait deux athlètes biélorusses et six athlètes russes, dont quatre judokas, à participer aux Jeux olympiques. Mais la Fédération russe de judo a immédiatement décidé de n’envoyer aucun athlète.
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Les Jeux olympiques de 2024 se dérouleront sans judokas russes, malgré les autorisations accordées par le CIO. Dans un communiqué publié vendredi 28 juin, la Fédération russe de judo a annoncé qu’elle n’enverrait aucun athlète à Paris pour protester contre les quotas de judokas sélectionnés, autorisés par le Comité international olympique (CIO) sous bannière neutre.
Dans une nouvelle liste élargie d’athlètes réintégrés dans les compétitions olympiques publiée vendredi, le CIO a déclaré que quatre judokas russes seraient autorisés à concourir. Ils sont pourtant 17 à avoir obtenu leur qualification olympique. « Dans cette situation, le Présidium de la Fédération Russe de Judo a pris une décision unanime : l’équipe nationale russe de judo n’acceptera pas de conditions humiliantes et ne participera pas aux Jeux de Paris avec la composition proposée par les responsables du Comité International Olympique ».a expliqué la Fédération russe de judo, dénonçant un décision « antisportif » et appelant à « « réformer le CIO ».
Depuis vendredi, deux Russes et deux Biélorusses ont également été autorisés à participer à l’épreuve olympique de canoë. Au total, 50 athlètes de ces deux pays ont donc la possibilité de concourir aux JO de Paris. Pour l’heure, seuls 20 ont confirmé leur présence et huit ont officiellement décliné, selon la liste actualisée du CIO.
Pour rappel, le CIO, qui avait interdit pour la première fois les athlètes russes et biélorusses après l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Vladimir Poutine en février 2022, organise leur retour progressif, sous bannière neutre et sous certaines conditions. Pour être invités, les « athlètes individuels neutres » ont dû à la fois surmonter l’obstacle des qualifications et un double contrôle, par les fédérations internationales puis le CIO, de leur absence de soutien actif à la guerre en Ukraine et de lien avec l’armée. de leur pays.
La figure de proue du judo russe, Inal Tasoev, n’a donc pas été retenue. En 2023, le poids lourd a été battu par Teddy Riner en finale des Mondiaux, avant d’être finalement sacré co-champion du monde après un imbroglio arbitral.