Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous chaque soir. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et les résultats des combats, voici les principaux points de la journée.
Le fait du jour
La tension est encore montée ce lundi entre les pays occidentaux et la Russie. Ce dernier a annoncé la tenue prochaine d’exercices nucléaires près de l’Ukraine et affirmé que ses forces pourraient frapper des cibles militaires britanniques en Ukraine « et au-delà ». Ces menaces de Moscou interviennent à la veille de la cérémonie d’investiture au Kremlin de Vladimir Poutine, qui entamera officiellement mardi un cinquième mandat, et trois jours avant les célébrations du 9 mai de la victoire soviétique contre l’Allemagne nazie, élément central du récit patriotique du Kremlin.
Les exercices nucléaires annoncés lundi par le ministère russe de la Défense visent à permettre à l’armée russe de « s’entraîner à la préparation et à l’utilisation d’armes nucléaires non stratégiques », destinées à être utilisées sur le champ de bataille. C’était en réponse aux « menaces » proférées par les dirigeants occidentaux contre la Russie.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé qu’il s’agissait « d’une intention d’envoyer des contingents armés en Ukraine, c’est-à-dire de placer des soldats de l’Otan face à l’armée russe ». Il a pointé du doigt Emmanuel Macron, dont il a critiqué la « rhétorique très dangereuse ». , ainsi que des représentants britanniques et américains.
La déclaration d’aujourd’hui
» Nous nous opposons à l’utilisation de la crise ukrainienne pour rejeter la faute sur les autres, diffamer un pays tiers et déclencher une nouvelle guerre froide. »
En visite à Paris ce lundi, le président chinois Xi Jinping a appelé à ne pas « souiller » son pays sur la question ukrainienne, Pékin jouant, selon lui, un « rôle positif » dans la recherche d’une solution pacifique à la guerre. Xi Jinping fait référence aux critiques occidentales récurrentes à l’égard des relations sino-russes. Il faut dire que si la Chine appelle au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays, elle n’a jamais publiquement condamné la Russie pour son invasion. Pékin a également renforcé ses relations diplomatiques et économiques avec Moscou au cours des deux dernières années.
« La Chine n’est ni à l’origine de la crise, ni partie prenante. Cependant, nous ne regardons pas le malheur des autres avec indifférence. Depuis le début, nous avons joué un rôle positif dans la recherche de la paix », a-t-il assuré. Emmanuel Macron a salué ce lundi « les engagements chinois » de « s’abstenir de vendre toute arme » et « toute aide à Moscou ».
Le numéro du jour
Sept. C’est le bilan des civils tués en Russie par les attaques ukrainiennes menées ce lundi dans la région frontalière de Belgorod, selon les autorités russes. Une attaque contre deux camions et une voiture a causé la mort de six personnes et en a blessé 35 autres tôt dans la matinée.
La région de Belgorod est régulièrement la cible d’attaques de l’armée ukrainienne, Kiev affirmant le faire en réponse aux bombardements quotidiens des forces russes sur les villes ukrainiennes depuis plus de deux ans.
La tendance
La France a dénoncé lundi sur le compte X de son ministère des Affaires étrangères une nouvelle campagne de désinformation affirmant que des soldats français auraient été déployés en Ukraine.
« Les campagnes de désinformation sur le soutien de la France à l’Ukraine ne faibliront pas, la preuve », souligne le Quai d’Orsay sur le réseau social, en montrant deux posts affirmant qu’une unité de la Légion étrangère commandée par un Français aurait été envoyée combattre aux côtés de Kiev. . « Non, la France n’a pas envoyé de troupes en #Ukraine », insiste la diplomatie française.
Le 4 mai, le site Asia Times affirmait que Paris avait déployé des hommes « en soutien à la 54e brigade mécanisée ukrainienne indépendante à Slaviansk », issus du « 3e régiment d’infanterie » de la Légion.
