Les autorités soutenues par le Kremlin ont commis des violations systémiques des droits de l’homme en Crimée depuis que la Russie a occupé le territoire en 2014, a déclaré la Cour européenne des droits de l’homme dans une décision publiée mardi.
Le tribunal a statué à l’unanimité que les pratiques administratives russes dans la péninsule ukrainienne occupée avaient conduit à des disparitions, des traitements cruels et des détentions illégales, des changements forcés de citoyenneté, des fouilles massives systématiques, des confiscations de biens illicites, des traitements inhumains de prisonniers et bien plus encore.
« Il s’agit d’une décision écrasante pour l’agresseur », a déclaré Margarita Sokorenko, commissaire à la CEDH au ministère de la Justice d’Ukraine, dans un message publié mardi sur Facebook.