La Russie a lancé vendredi 10 mai une offensive terrestre dans la région de Kharkiv, a annoncé le ministère ukrainien de la Défense, affirmant qu’elle « repoussé » mais ça « des combats de diverses intensités » continuer. « Vers 5 heures du matin, l’ennemi a tenté de percer nos lignes de défense à l’aide de véhicules blindés », rapporte Kiev, sans préciser le lieu exact de cette attaque. L’armée russe a également mené des frappes avec des bombes aériennes guidées, a indiqué le ministère, qui a indiqué avoir déployé des unités de réserve pour « renforcer la défense » de la région.
L’Ukraine s’inquiète depuis plusieurs semaines d’une potentielle nouvelle offensive russe dans la zone.. L’armée ukrainienne est à la peine sur le front, fragilisée par le manque de recrues et les retards dans l’acheminement de l’aide occidentale, qui ont notamment vidé ses stocks de munitions. En face, les forces russes ont revendiqué des gains territoriaux limités, principalement à l’est, sans toutefois parvenir à une véritable percée.
Les forces nucléaires russes sont « toujours » prêtes au combat, a prévenu Vladimir Poutine. Le président russe a supervisé jeudi le traditionnel défilé militaire du 9 mai sur la Place Rouge. « La Russie fera tout pour éviter une confrontation mondiale. Mais en même temps, nous ne nous laisserons pas menacera-t-il déclaré. Nos forces (nucléaire) les stratégiques sont toujours en alerte ».
La Chine cherche à se poser en médiateur. L’envoyé chinois pour la question ukrainienne s’entretient lors de sa tournée en Turquie, en Égypte, en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis, Pékin l’a annoncé vendredi. « Tout le monde est d’accord » avec « Les propositions de la Chine appelant à un apaisement de la situation »assure le ministère chinois des Affaires étrangères.