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la rue s’insurge contre la loi sur l’influence étrangère

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La Géorgie, divisée, s'interroge sur l'influence de la Russie sur son avenir.  D'un côté, un président pro-européen, de l'autre un gouvernement qui vient d'adopter une loi copiée sur celle choisie par Vladimir Poutine.  La rue exprime sa colère et sa soif de démocratie.

Géorgie : la rue s’insurge contre la loi sur l’influence étrangère
La Géorgie, divisée, s’interroge sur l’influence de la Russie sur son avenir. D’un côté, un président pro-européen, de l’autre un gouvernement qui vient d’adopter une loi copiée sur celle choisie par Vladimir Poutine. La rue exprime sa colère et sa soif de démocratie.
(France2)

La Géorgie, divisée, s’interroge sur l’influence de la Russie sur son avenir. D’un côté, un président pro-européen, de l’autre un gouvernement qui vient d’adopter une loi copiée sur celle choisie par Vladimir Poutine. La rue exprime sa colère et sa soif de démocratie.

Scènes de violences rares dans les rues de Tbilissi (Géorgie) entre policiers et manifestants. Au Parlement, un coup de poing d’un élu visant un membre du gouvernement, ou encore un député qui affirme avoir été blessé par les forces de l’ordre. Soirée après soirée, la foule ne cesse de croître. 50 000 personnes étaient présentes dans la capitale début mai. Pour la première fois, des manifestants viennent de plusieurs régions du pays.

80 % des Géorgiens veulent rejoindre l’Union européenne

En cause, une loi qui oblige les ONG ou les médias qui reçoivent plus de 20 % de financements étrangers à s’enregistrer en tant qu’organisations servant les intérêts d’une puissance étrangère. Il vise le soutien de l’Union européenne, à laquelle 80 % des Géorgiens déclarent vouloir adhérer. Une loi similaire a été adoptée en Russie, ce que dénonce le président franco-géorgien, qui accuse son Premier ministre d’agir sous l’influence de Moscou. La Russie occupe deux régions de Géorgie, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud.

Les négociations d’adhésion à l’Europe ont commencé, mais dans la soirée du vendredi 3 mai, les manifestants sont à nouveau descendus dans la rue, et ce jusqu’aux prochaines élections d’octobre.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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