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La Royal Navy va acquérir six nouveaux navires d’assaut amphibies

En janvier, il a été affirmé qu’en raison d’un manque de marins, le ministère britannique de la Défense (MoD) envisageait de mettre hors service prématurément deux frégates de type 23, à savoir le HMS Westminster et le HMS Argyll, ainsi que le HMS Albion et le HMS Bulwark. , soit les deux derniers navires d’assaut amphibies de la Royal Navy. Un tel projet remettait en question l’avenir du Royal Marine Corps.

Cependant, cette information n’a pas été entièrement confirmée par Grant Shapps, le ministre britannique de la Défense. En effet, si le sort des deux frégates ne laissait guère de place au doute (l’une d’elles sera également vendue à BAE Systems pour la formation de ses apprentis), celui des deux navires amphibies restait en suspens.

Enfin, le 14 mai, M. Shapps a indiqué que le HMS Albion et le HMS Bulwark resteront en service jusqu’en 2033/34, comme initialement prévu, et qu’à cette date, ils seront remplacés par une nouvelle classe de navires, issus du MRSS. programme (pour les navires de soutien multi-rôles). Ce dernier permettra également le renouvellement des quatre navires de soutien aux opérations amphibies actuellement exploités par la Royal Fleet Auxiliary (RFA).

« Avec 28 navires de guerre en chantier, la Grande-Bretagne connaît un nouvel âge d’or dans la construction navale », a déclaré M. Shapps lors de la conférence annuelle Sea Power. « Tout cela est possible parce que ce gouvernement s’est engagé à consacrer 2,5 % de son PIB à la défense d’ici la fin de la décennie », a-t-il ajouté.

En plus de ces six navires dédiés aux opérations amphibies, la Royal Navy doit recevoir huit frégates Type 26 (classe City), cinq frégates Type 31 (classe Inspiration), le HMS Agamemnon et le HMS Agincourt, qui seront ses sixième et septième sous-marins. des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de type Astute, quatre sous-marins nucléaires lance-missiles (SNLE) dans le cadre du programme Dreadnought ainsi que trois navires ravitailleurs de type « Solid ».

Concernant les MRSS, il s’agira de navires polyvalents, capables d’être engagés dans une « grande variété d’opérations ». Selon la Royal Navy, ils seront conçus pour transporter des véhicules, des avions, des moyens d’atterrissage et une « large gamme » de drones développés pour des « missions complexes ». Enfin, ils embarqueront un hôpital afin de pouvoir prodiguer « des soins médicaux d’urgence aux forces britanniques partout où elles sont déployées ».

« Ces navires devront être prêts à faire face aux menaces futures et à exploiter les nouvelles technologies. L’adaptabilité et la flexibilité seront au cœur de leur conception, tout comme l’interopérabilité avec nos alliés de l’Otan », fait valoir la marine britannique, sans donner plus de détails.

Quoi qu’il en soit, la conception de ces MRSS sera différente de celle des six futurs six « navires de transport amphibies » que la Marine royale néerlandaise a récemment commandés pour remplacer ses deux navires de projection Zr.Ms. Rotterdam et Zr.Mme. Johan de Witt et ses quatre patrouilleurs offshore de type Holland.

Pourtant, à l’occasion du cinquantième anniversaire de leur accord sur une force amphibie commune, en juin 2023, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont annoncé leur intention d’établir une coopération afin de développer de tels navires « spécialisés ». « Le concept est différent. C’est pourquoi nous avons pris nos distances avec les Britanniques et sommes arrivés à la conclusion que nous ne pouvons pas construire des navires identiques », a expliqué un porte-parole du ministère néerlandais de la Défense.

Photo : Concept MRSS – BMT

Eleon Lass

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