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La Roumanie et le Kosovo se renvoient la balle après l’arrêt de leur match de Ligue des Nations

Au lendemain de l’arrêt du match entre la Roumanie et le Kosovo, vendredi à Bucarest, en Ligue des nations, les deux fédérations ont réagi pour défendre leurs points de vue respectifs. Si l’instance kosovare (FFK) a affirmé avoir prévenu l’UEFA à plusieurs reprises des risques d’éventuelles provocations, son homologue roumaine (FRF) a regretté l’interruption de la réunion, niant fermement la tenue de chants racistes de la part de ses supporters.

« Malgré ces avertissements, les supporters roumains ont continué à se comporter de manière irresponsable et discriminatoire, obligeant l’équipe nationale du Kosovo à quitter le terrain en raison du manque de sécurité et de dignité. » a expliqué la FFK ce samedi dans un communiqué, dénonçant outre les sifflets pendant les hymnes, les jets de projectiles et les cris en tout genre, « créant une atmosphère inacceptable et dangereuse pour (son) joueurs ».

Un slogan problématique

Une version contredite par la FRF : « Il est important de souligner que le slogan « Le Kosovo est la Serbie » n’a pas été scandé une seule fois. (…) La décision (de l’UEFA prise après un incident similaire en 2023 lors d’un match disputé entre les deux mêmes nations) indique clairement que le slogan « Le Kosovo est la Serbie » ne peut être qualifié de raciste et ne peut donc pas déclencher de procédure disciplinaire. »

L’autorité roumaine a également constaté « Il est regrettable qu’une équipe de football choisisse de quitter le terrain et de se retirer aux vestiaires seulement deux minutes avant le coup de sifflet final, étant donné que le résultat n’a pas été en sa faveur. » Après quatre matches, le Kosovo compte trois points de retard sur la Roumanie, qui en compte 10 et sera promue en Ligue B si elle termine première. Les deux pays sont en conflit depuis que le premier a déclaré son indépendance de la Serbie en 2008, reconnue par plus de 100 pays, mais pas par l’autre ancien membre de l’Union soviétique.

Cammile Bussière

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