Se rendre à Bordeaux est devenu une habitude pour le public rochelais. Que ce soit pour défier l’UBB en Top 14 ou pour la Coupe d’Europe comme la saison dernière en demi-finale contre Exeter au Matmut Atlantique, les supporters maritimes sont nombreux en Gironde. Alors pour le choc de samedi soir (21h05), dans un Top 14 plus serré que jamais, les Rochelais seront une nouvelle fois présents en nombre dans les tribunes du stade Chaban-Delmas pour soutenir les champions d’Europe en titre.
L’enjeu important autour de cette rencontre, notamment pour le Stade Rochelais, a suscité un engouement sans précédent auprès de la billetterie de l’Union Bordeaux-Bègles. A peine ouvert, il n’a pas pu supporter un afflux de connexions simultanées sans précédent (20 000) et n’a pas pu résister à la ferveur rochelaise. Pour Matthias Quéré, vice-président de l’association Éole à La Rochelle, rien d’étonnant : « Je pense que ce gros intérêt est lié au classement, il faut absolument gagner et les joueurs auront besoin d’accompagnement dans un stade où il y en a beaucoup. de personnes. C’est très important qu’il y ait beaucoup de Rochelais. »
Comme chaque année, les stands bordelais devraient afficher du jaune et du noir au milieu du bordeaux et du blanc. Et pour assurer les déplacements, les associations s’organisent : « C’est la première fois que j’affrète un autocar. Nous l’avons rempli en un jour. Nous serons 55 au total. Nous avons fait cela pour remercier un peu tout le monde, beaucoup de bénévoles seront là. Parmi eux, beaucoup n’ont jamais vu un match à Deflandre… » glisse Matthias Quéré.
Chaban-Delmas plus accessible que Deflandre
Et pour cause, assister à un match du Stade Rochelais à Deflandre est une prouesse avec seulement 2 000 places disponibles à la vente au grand public (14 000 abonnés pour 16 000 places). Alors évidemment, à seulement deux heures de route pour rejoindre Bordeaux, les Rochelais apprécient ces déplacements en terre girondine. « C’est agréable, tout le monde s’arrête sur les aires de repos, prend un verre sans se connaître. C’est un peu comme une finale, à chaque fois. J’y vais depuis 2007, et l’engouement de 2014 pousse les gens à le revivre. »