Le match d’avant I. Rodri, milieu de Manchester City et de l’Espagne, a remporté pour la première fois le Ballon d’Or, lundi 28 octobre au Théâtre du Châtelet à Paris, récompensant sa saison extraordinaire d’un point de vue collectif, au-delà des statistiques. Grand perdant de la soirée, Vinicius Jr (2e) a boycotté la cérémonie, avec toute la délégation du Real Madrid, agacé par le vote des journalistes, tandis que Jude Bellingham et Dani Carvajal ont pris la 3e et 4e lieux.
Si en Angleterre, Le gardien mentionné « une crise de colère » du club champion d’Europe, Le Soleil a insisté sur le « boycotter » de la Merengue. Pour Le Soleil, « Le Real Madrid et Vinicius ont snobé la cérémonie ». En Espagne, en revanche, les médias se sont principalement concentrés sur la mise en valeur du triomphe du football hispanique. Car outre Rodri, Aitana Bonmati a été élue meilleure joueuse du monde pour la deuxième année consécutive, tandis que Lamine Yamal a reçu le trophée Kopa du meilleur jeune joueur.
« Une ode au milieu de terrain espagnol »
« La grande fête du football espagnol : nous sommes les meilleurs ! »sobrement intitulé Marca en première page de son site. « Rodri, arrivé avec des béquilles, et Lamine Yamal, n’ont fait que reconnaître ce que l’Espagne a réalisé l’été dernier »poursuit le journal espagnol, rappelant la victoire du Rouge lors de l’Euro 2024. Leurs collègues de Monde Deportivo n’a pas oublié de mentionner que Rodri a été le deuxième de son pays à embrasser le Ballon d’Or, après Luis Suarez en 1960.
Les médias soulignent« excellent discours » du joueur de Manchester City, vainqueur de la Premier League, du Community Shield et de la Coupe du Monde des Clubs au cours de l’exercice précédent avec le Bleus cielavant de se blesser grièvement au genou en septembre. Ce dernier a évité « des stéréotypes, en parlant de valeurs et avec une ode au milieu de terrain espagnol »toujours selon Monde Deportivo.
Rodri, « un gagnant inattendu et mérité »
« La réussite individuelle du joueur renvoie à une manière d’appréhender le football. C’est un leader tactique, positionnel et créatif. City et l’Espagne ne seraient pas les mêmes sans Rodri »lui rend hommage COMME. « Personne ne peut dire que c’est injuste. Ses mérites sont indéniables, tant auprès de City qu’en équipe nationale. » Enfin, Sport a d’abord salué un « Podium historique du Barça au Ballon d’Or féminin »puisque Bonmati a été titrée devant ses coéquipières Caroline Graham Hansen et Salma Paralluelo.
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Puis le journal a utilisé une belle métaphore pour résumer la journée radieuse du lundi 28 octobre, qui aura une place particulière dans l’histoire du football espagnol : « Le monde s’est réveillé en pensant que ce serait le jour de Vinicius Jr, Aitana Bonmati et Lamine Yamal. Il s’est couché après minuit avec un bain d’or du Barça et de La Masia, ainsi qu’un vainqueur inattendu et mérité, Rodrigo..