Divertissement

La revanche d’Artus, Pierre Niney perd sa chemise, Mikey Madison irrésistible… Ce qu’il ne fallait pas manquer à Cannes

Du 14 au 25 mai, notre envoyé spécial sur la Croisette résume les temps forts du 77e Festival de Cannes.
Ce lundi, Pierre Niney est venu dévoiler « Le Comte de Monte-Cristo », le plus gros budget français de l’année.
De son côté, Artus a célébré le succès de sa comédie « Un p’tit truc en plus », tournée avec des acteurs handicapés.

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Cannes 2024 : une édition « hollywoodienne »

Hollywood, attends ! Après Les trois Mousquetairesl’univers cinématographique d’Alexandre Dumas s’agrandit avec Le Comte de Monte-Cristo, présenté hors compétition dans le cadre du 77e Festival de Cannes. Plus gros budget français de l’année, le film écrit et réalisé par Alexandre de La Pattelière et Mathieu Delaporte est porté par Pierre Niney, star au nœud papillon et torse nu qui prenait des selfies avec ses fans avant de rejoindre ses partenaires sur les marches. Autour de lui, Anaïs Demoustier, Laurent Lafitte, Vassili Schneider et Pierfrancesco Favino, se sont échappés du jury de Greta Gerwig le temps d’une soirée.

Toute l’équipe du blockbuster français « Le Comte de Monte-Cristo », mercredi 22 mai à Cannes. -AFP

Coup de chaud en compétition

Thierry Frémaux a-t-il volontairement programmé les films les plus coquins de la compétition sur l’espace de 24 heures ? Pourtant, après la délicieuse sirène napolitaine de Parthénope de Paolo Sorrentino, la température est montée de plusieurs crans grâce à l’héroïne de Anora, le nouveau film de l’Américain Sean Baker. Révélation de ce Festival de Cannes, l’irrésistible Mikey Madison incarne une strip-teaseuse originaire de Manhattan qui quitte son travail pour le fils d’un oligarque qui se révèle très rapide dans son travail. Enfin, dans la combustion Motel Destino, le Brésilien Karim Aïnouz envoie une petite grève se réfugier dans un hôtel abandonné où les clients viennent libérer leurs pulsions les plus bestiales. Le problème, c’est que la femme du patron n’est pas insensible à ses charmes…

La bande-annonce de « Motel Destino »Source : Infos TF1

Au bonheur d’Artus

Sa comédie Un petit quelque chose en plus vient de franchir la barre des 3 millions d’entrées. Un succès que l’acteur et réalisateur Artus a célébré avec toute son équipe sur les marches. Une petite revanche aussi puisqu’avant le Festival de Cannes, il avait râlé en révélant que plusieurs marques de luxe avaient refusé d’habiller ses acteurs en situation de handicap. L’un d’eux a finalement accepté. Et tout ce petit monde a pu fouler le tapis rouge en compagnie des stars et des égéries. Classe.

Cannes 2024 : Artus fait les démarches avec l’équipe de « Un petit truc en plus »Source : Infos TF1

Déjà des récompenses sur la Croisette

S’il faudra attendre samedi pour connaître le palmarès de Greta Gerwig et de son jury, celui de la Semaine de la Critique présidée par Sylvie Pialat a déjà récompensé Simon du Montana par l’Argentin Federico Luis. Le Prix Révélation Roederer revient au Brésilien Ricardo Teodoro pour sa prestation dans Bébé par son compatriote Marcelo Caetano. Enfin, Julie se tait du Belge Leonardo Van Dijl repart avec le Prix de la Fondation Gan pour la Diffusion et le Prix SACD.

« Simon de la montana » de l’Argentin Federico Luis a été récompensé par la Semaine de la Critique. – Semaine de la Critique

Le look du jour

On ne connaît pas l’identité de la jeune femme qui est arrivée sur le tapis rouge avec cette robe dont la traîne blanche représentait le visage du Christ. Mais pendant quelques instants, elle a éclipsé les égéries des grandes marques. Amen!

non défininon définiAFP

On se rapproche de la fin de la compétition et c’est Gilles Lellouche qui tente sa chance ce jeudi avec Ouf, l’amour, une comédie romantique et musicale de trois heures dans laquelle il met en scène François Civil et Adèle Exarchopoulos. Tout le cinéma français devrait être sur les marches pour découvrir le retour derrière la caméra de celui qui avait remporté un immense succès avec Le grand bain. Enfin, dans un registre plus modeste, mais non moins passionnant, nous découvrirons Tout ce que nous imaginons comme lumière du réalisateur Payal Kapadia, le premier film indien en lice pour la Palme d’Or depuis 30 ans.


Jérôme VERMELIN à Cannes

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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