Nouvelles sportives

« La retraite de Novak est quelque chose de difficile à accepter », assure Jannik Sinner

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

L’Italien, qualifié pour les demi-finales de Roland-Garros, sera, après le forfait du Serbe, le prochain n°1 mondial.

Au lendemain de son net succès face à Grigor Dimitrov 6-2, 6-4, 7-6 (7/3) en quarts de finale de Roland-Garros, Jannik Sinner a appris qu’il serait le prochain numéro 1 mondial. 29e de l’ère Open. Le premier Italien, à 22 ans. Un événement qu’il a salué et commenté en conférence de presse avec sérénité. Comme d’habitude.

Le forfait de Novak Djokovic. « Il a fait deux matchs très longs, en cinq sets. C’est donc difficile. Le premier s’est également terminé très tard. C’est également difficile pour le tournoi car le retrait de Novak est quelque chose de difficile à accepter.

Numéro 1 mondial. « Je suis bien sûr très heureux de ce succès. C’est parce que nous y avons beaucoup travaillé chaque jour. Ce sont des choses que nous faisons tous les jours, des routines. Je suis heureux d’arriver à ce poste, à ce numéro. Mais j’ai un match important à jouer, en demi-finale. Donc pour l’instant je me concentre sur ce match à venir. »

« Je pense que j’ai beaucoup appris de mes défaites, surtout il y a un an ici »

Le succès de l’Italie. « Cela signifie déjà beaucoup pour moi. Et c’est bon pour le pays. C’est un pays avec de très bons entraîneurs, de très bons joueurs. C’est ce que nous constatons aujourd’hui. Nous sommes à un tournant. Je suis heureux de faire partie de ce mouvement italien. Il y a beaucoup de tournois, juniors, puis Futures, Challengers. Il y a de grands tournois, les tournois ATP. Et puis, la prochaine Next Gen à Milan aussi. C’est bien de voir ce mouvement en Italie. L’Italie le mérite.

Les moments clés de l’ascension. « Je pense que j’ai beaucoup appris de mes défaites, surtout il y a un an, ici (le 2e contre l’Allemand Altmaier). J’en ai tiré une leçon. Il a fallu que j’accepte d’apprendre, c’est-à-dire de voir comment mon corps me parlait. J’ai beaucoup travaillé. Et puis il y a aussi l’US Open. Il y a eu un petit déclic, après la défaite face à Sasha (Zverev, en huitièmes de finale, en 5 sets). Il y a des moments comme ça, c’est là qu’on réalise ce qui n’était pas bien de notre part, et il faut l’accepter, ce qu’on a fait de mal. C’est comme ça que ça marche.

Et maintenant. « Avant le tournoi, j’avais quelques doutes sur ma condition physique. Mon corps semble devenir de plus en plus fort chaque jour. C’était pour moi l’objectif principal avant d’entrer sur les courts. J’ai la chance de jouer ce match très important, pour moi, d’atteindre les demi-finales. Après, nous verrons ce que je peux faire.

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page