NARRATIF – Les équipes du milliardaire dressent un tableau extrêmement sombre de la situation du groupe informatique. Malgré le rejet de sa première offre par certains créanciers, l’homme d’affaires tchèque envisage de faire une autre proposition.
Daniel Kretinsky riposte. Au lendemain d’un long week-end marqué par le rejet de certains détenteurs de dettes obligataires du rachat d’Atos par le milliardaire tchèque, les équipes de sa holding EPEI brisent leur silence. « Les médias parlent d’une course entre nous, les créanciers et David Layani (premier actionnaire et candidat au rachat d’Atos, NDLR). Ce n’est pas le cas, car chacun présente un diagnostic très différent sur la santé d’Atos. Nous sommes les seuls à avoir une liberté de ton sur le situation réelle de l’entreprise, nous n’avons pas d’intérêts particuliers car nous ne sommes ni actionnaires ni créanciers »assure un porte-parole de l’EPEI, proche de Daniel Kretinsky.