Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 9 juillet 2024 à 9h39
Après les critiques de Pogacar et Evenepoel envers son coéquipier Vingegaard, Wout van Aert a répondu à la polémique avec beaucoup d’ironie.
Wout van Aert a le sens de l’humour. Alors que son leader au sein de l’équipe Visma-Lease a Bike, Jonas Vingegaard, était critiqué par ses rivaux Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) pour ne pas avoir coopéré dimanche lors de la 9e étape du Tour de France, une boucle de 199 kilomètres marquée par la présence de nouveaux chemins blancs et qui a vu s’imposer le Français Anthony Turgis, le Belge a répondu avec ironie à la polémique. Non pas directement devant les médias, mais dans une publication sur l’application Strava à l’occasion de la journée de repos de lundi.
« Stratégie défensive »
« Stratégie défensive, même un jour de repos », a-t-il commenté après avoir bouclé 50 kilomètres autour d’Orléans. Une manière de défendre à nouveau Vingegaard, d’abord attaqué par Pogacar, le premier à tacler le Danois et son équipe. « Je pense qu’ils ont peur de moi, ils ne pensent qu’à ma roue, a expliqué le maillot jaune slovène. Ils sont vraiment concentrés sur moi, ils me suivront jusqu’à la fin du Tour mais cela pourrait leur coûter », assurant « qu’il pourrait y avoir un retour de bâton plus tard » : « Je m’en souviendrai certainement. »
Vingegaard explique
Evenepoel avait tenu un langage plus fleuri : « Peut-être que le podium du Tour de France aurait pu se jouer aujourd’hui. Il faut accepter la tactique mais parfois il faut aussi avoir les couilles de courir, et malheureusement Jonas ne les avait peut-être pas. » L’intéressé, interrogé par L’Equipe, a fini par répondre à ces attaques lundi, estimant avoir « couru intelligemment » : « Si j’avais collaboré avec les deux alors qu’il restait 80 kilomètres, et qu’ensuite j’étais lâché dans un autre secteur comme ce fut le cas, j’aurais perdu le Tour hier. Donc je ne dirais pas que c’est un manque de « couilles » ».