la réponse cash de Leclerc

Toujours plus cher à la pompe, le prix du carburant revient hanter les finances des automobilistes français. Un retour du carburant à prix coûtant est-il envisageable pour les enseignes de la grande distribution ? Le patron Michel-Edouard Leclerc a répondu sur l’antenne de nos confrères de Franceinfo ces derniers jours. De son côté, le Premier ministre Gabriel Attal s’engage sur les aides « promises » aux conducteurs en 2024la fameuse prime carburant de 100 € (jusqu’à 200 € par foyer), dont Bruno Le Maire parlait en fin d’année dernière d’être déclenchée à partir d’un « seuil d’alerte » de prix moyen autour de 1,95 €/litre en France (nous j’ai raison) : « Je n’ai pas à parler de décisions qui ne relèvent pas de ma responsabilité » a déclaré M. Attal.

« Les conditions ne sont pas réunies »

Reste le carburant à prix coûtant, pratiqué par différentes grandes enseignes de distribution en 2023, qui avait permis de réduire la facture de quelques euros à chaque plein et pour lequel Michel-Edouard Leclerc, le président de la marque éponyme, a précisé récemment : « Avec ce qui se passe au Proche et au Moyen-Orient, je ne peux pas garantir un prix de l’essence pendant plus de deux jours. Aujourd’hui, les conditions ne sont pas réunies pour que nous puissions reprendre l’exploitation du carburant à prix coûtant. » Ce mardi 23 avril 2024, selon les données du site spécialisé dans l’actualisation des prix des carburants en France combustibles.org, le litre d’essence SP95 coûte en moyenne 1 937 €, celui d’essence SP98, 1 998 € alors que le litre de diesel a un prix moyen de 1 792 € en France.