A quelques jours de la reprise des cours, certains élèves découvrent que leur rentrée va être bouleversée.
Pour beaucoup, c’est un peu une surprise. A quelques jours de la rentrée scolaire, prévue le 2 septembre dans les écoles de métropole, elle va être aménagée dans certaines écoles primaires et secondaires. Pour l’instant, seules quelques écoles privées ont annoncé préférer reporter leur rentrée, mais c’est un bouleversement pour les élèves et leurs parents ainsi que pour le corps enseignant.
La raison de ce changement de dernière minute : les Jeux paralympiques de Paris 2024, qui se déroulent du 28 août au 8 septembre. Le jour de la rentrée, plusieurs événements sont prévus, ce qui pourrait entraîner des complications pour les élèves se rendant à leur premier jour d’école. De nombreuses écoles sont en effet proches des lieux des épreuves paralympiques et, comme lors des Jeux olympiques, un dispositif de sécurité ainsi que des espaces nécessitant un « Games Pass » devront être pris en compte pour se déplacer. Mais ce qui inquiète le plus les académies concernées, c’est la question des transports en commun.
D’ici le 2 septembre, la plupart des vacanciers seront revenus et rempliront les métros, bus et trams déjà largement occupés par les spectateurs et bénévoles des Jeux. Face à cela, les rectorats proposent aux directions des collèges et lycées concernés d’échelonner la rentrée.
Les premiers concernés sont évidemment les établissements de l’académie de Paris, puisque la grande majorité des épreuves se déroulent dans la capitale française. Selon le rectorat, 91 établissements seront impactés par les périmètres de sécurité : 44 d’entre eux se retrouveront en zone bleue ou rouge tandis que les 47 autres resteront proches de ces zones. Mais ce n’est pas le seul département concerné, deux autres sont également concernés car ils accueillent des sites olympiques.
Comme à Paris, de nombreux établissements scolaires vont donc devoir ajuster la reprise des cours. Cela ne concerne que quelques villes, comme à Saint-Denis où le collège Dora-Maar, situé dans le village olympique, restera fermé jusqu’au 16 septembre. Pendant 15 jours, les élèves auront cours dans une ancienne école de la ville. En Seine-Saint-Denis, deux écoles de Clichy-sous-Bois sont également concernées, où les enseignants enseigneront à l’extérieur de l’école, et les élèves pourront même assister à des examens.
Le département des Hauts-de-Seine fait également partie des départements concernés car il est traversé par certains transports en commun qui présentent un risque élevé de surcharge. Les villes d’Asnières, Boulogne-Billancourt, Clichy, Courbevoie, Gennevilliers, Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Nanterre, Puteaux, Vanves et Villeneuve-la-Garenne seront les plus touchées.
