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La relance de Camaïeu est « une véritable fierté » pour Sébastien Bismuth, PDG de Célio

Un nouvel espace « Be Camaïeu » vient d’ouvrir à Lille, associant désormais la marque à son équivalent masculin, Célio. Le coup d’envoi d’une nouvelle stratégie, lancée par le nouveau patron du groupe.

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Une boutique de la marque de prêt-à-porter Camaïeu, dans le 14e arrondissement de Paris, le 5 octobre 2022. (Marie Martirossian / Radio France)

« C’est une véritable fierté de tenter de faire revivre ce nom après toutes ces années d’histoire »félicite Sébastien Bismuth, PDG de Célio, sur France Bleu Nord, à l’occasion de l’ouverture jeudi 29 août d’un espace « Be Camaïeu » dans un grand magasin Célio du centre commercial Euralille. Le groupe Célio a racheté la marque Camaïeu en 2022 après sa liquidation judiciaire, et relance aujourd’hui la marque sous le nom « Be Camaïeu » pour proposer une ligne femme à ses magasins Célio, historiquement spécialisés dans le prêt-à-porter masculin.

Ce nom, « Be Camaïeu » est l’image de la marque, « Être, cela signifie basique-essentiel » parce que « Nous avons une expertise sur ces produits d’équipement de base, essentiels et nous souhaitions développer une ligne pour femme ». Alors quand « L’opportunité d’acheter le nom Camaïeu s’est présentée avec une notoriété extrêmement élevée, puisque le taux de notoriété est de 93% »ils ont fait du projet une réalité. Il souligne qu’il a recruté « plus de 100 personnes » pour ce lancement.

Il considère que Camaïeu est « l’alter ego » par Célio : l’un pour les femmes, l’autre pour les hommes. Le défi sera donc de « faire venir des femmes chez Célio, alors que nous vendons des vêtements pour hommes depuis 47 ans »il a dit, « et en effet, nous nous appuierons sur la réputation de Camaïeu » et sur « l’ADN de l’histoire de Camaïeu » réussir.

Alors que le secteur du prêt-à-porter est en crise, Sabastien Bismuth est confiant quant au lancement de « Be Camaïeu », attribuant sa liquidation surprise en 2022 à « un mur de dettes » OMS « a influencé la stratégie de cette entreprise ». La marque « Nous avons dû ouvrir ou rouvrir des magasins pour faire face à cette dette, et la réalité est que ce n’était pas la décision stratégique qui devait être prise, car nous avons besoin de moins de magasins et de magasins plus grands. ». Il préfère donc rappeler que « Plus de 40 ans d’histoire, pendant 35 ans cette entreprise a connu le succès, mais malheureusement après cela elle n’a pas pris de bonnes décisions stratégiques en matière financière ».

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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