la Région Occitanie lance l’acte 2
Après un premier plan vélo, voté en 2020, la région lance l’acte 2. Un budget porté à 100 millions d’euros, pour des investissements entre 2024 et 2028. Au programme : services de location, aide à l’achat, nouvelles pistes cyclables…
Le plan vélo change de braquet. Après un premier acte entre 2020 et 2024, la région s’apprête à investir 100 millions d’euros sur les quatre prochaines années. « Nous avons eu raison de nous engager dans le vélo et nous sommes convaincus qu’il y a un avenir pour la mobilité active dans cette région. » estime Jean-Luc Gibelin, vice-président de la région Occitanie, en charge des mobilités douces.
Parmi les nouvelles mesures, les élus ont souhaité mettre l’accent sur les jeunes générations. S’il existait déjà une aide financière pour l’achat d’un vélo, un service de prêt destiné aux lycéens sera testé dans cinq établissements. « Nous parions que demain, ils (Les étudiants de l’école secondaire) seront des usagers quotidiens du vélo, poursuit l’élu communiste, qu’ils auront le réflexe de prendre le vélo parce qu’ils auront vécu des expériences positives.
En plus de tenter de convaincre de nouveaux usagers, la région souhaite chouchouter les cyclistes confirmés en renouvelant ses écochèques pour aider les particuliers à acheter un vélo ou en renforçant son soutien aux collectivités pour des aménagements cyclables sécurisés et continus. Par ailleurs, elle investira également 500 000 euros pour équiper les gares de box à vélos sécurisés. Un service demandé par les cyclistes du quotidien, habitués des trains régionaux. Devant la gare de Nîmes, un cycliste explique : « Il est important que vous puissiez laisser votre vélo en toute sécurité, pouvoir le récupérer, qu’il y ait des attaches ou des gravures par exemple. »
Pour cet autre usager du vélo, un autre problème est à souligner. « Le train est pratique mais il gagnerait à être plus pratique. Peut-être devrions-nous avoir plus d’espace pour accueillir plus de vélos et pour qu’ils puissent mieux coïncider avec les autres voyageurs. Il suggère. Pour l’instant, le plan vélo ne répond pas à ce problème…
Toutefois, un service de location longue durée à la gare sera offert aux usagers réguliers dès l’automne prochain. Sur les axes Toulouse-Montauban et Sète-Montpellier, il sera donc possible de louer un vélo pour effectuer un trajet quotidien, notamment pour se rendre au travail.
Le cyclotourisme n’est pas en reste. Six millions d’euros permettront de développer les pistes cyclables.
Avec Olivier Brachard et Éric Mangani, sur place.