Dans une enquête sans précédent publiée mercredi, l’agence de santé recommande de suivre les recommandations de l’OMS, ce qui éviterait des milliers de nouveaux cas de maladie et ferait près de 10 milliards d’euros d’épargne.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture: 3min
La pollution atmosphérique provoque 40 000 décès chaque année, mais cela coûte également très cher. Dans une enquête sans précédent, Public Health France estime qu’il est possible de sauver plusieurs dizaines de milliers de vies si nous avons abaissé les seuils de particules fines et de dioxyde d’azote, comme recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La pollution atmosphérique provoque des milliers de maladies respiratoires chaque année: cancers du poumon, asthme, bronchite chronique. Cela conduit également à un nombre impressionnant de course, d’infarctus et de diabète, car des particules fines interfèrent dans tous les organes du corps. Ces fines particules sont émises par le chauffage, la circulation routière, l’agriculture ou les usines. En question également, le dioxyde d’azote émis par nos pots d’échappement. « Au cours des dix dernières années, la pollution dans nos villes a plutôt diminué, donc le problème n’est pas résolu, mais nous pouvons le résoudre »Dit Bruno Crestani, chef du département de pneumologie de l’hôpital Bichat à Paris, mercredi sur Franceinfo.
Les particules fines et le dioxyde d’azote font beaucoup de dégâts, en particulier dans les zones très urbaines ou industrielles. Cette pollution atmosphérique est très chère, tout d’abord dans la vie humaine avec 40 000 morts par an, mais aussi en termes de santé publique. Chaque année, il provoque 40 000 cas d’asthme chez les enfants, 4 100 cas de cancer du poumon, 8 000 infarctus et 14 000 cas de type 2. Les plus touchés sont les enfants, les personnes âgées, mais aussi celles qui travaillent à l’extérieur ou les athlètes qui respirent dans les poumons complètes viciés par des poumons complets. .
« Il y a des choses que la société peut faire, c’est-à-dire qu’il est de notre responsabilité dans les villes de réduire le trafic automobile. En prenant tous les transports publics, ou à vélo, nous allons réduire la pollution et c’est bon pour tout le monde »Le juge Bruno Crestani, qui est également président de la Breath Foundation.
Selon l’agence de la santé, les trois quarts de ces nouveaux cas de maladies pourraient être évités en abaissant la pollution aux niveaux recommandés par l’OMS. Avec une telle mesure, il y aurait environ 40 000 caisses d’asthme chez les enfants, soit 7 500 cas de diabète de type 2 et moins de SVI. Selon les calculs du SPF, cela permettrait également d’économiser plus de 10 milliards d’euros. Ces nouveaux cas de patients pèsent sur les comptes de sécurité sociale et lorsqu’ils cessent de travailler, ils ne contribuent plus. Mais pour atteindre les seuils fixés par l’OMS, la France a encore un long chemin à parcourir.