La rédaction de « Marianne » se met en grève pour s’opposer au rachat de l’hebdomadaire par le milliardaire Pierre-Edouard Stérin, présenté comme proche du RN
Cette grève intervient au lendemain de la publication d’un article dans le journal « Le Monde », qui révèle que plusieurs candidats LR-RN aux élections législatives sont issus de la « galaxie Stérin ».
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La société des rédacteurs hebdomadaires Marianne annoncé dans un communiqué le jeudi 27 juin diffusé sur Xqu’elle avait voté « une grève de 24 heures renouvelables, qui débutera vendredi 28 juin à 6 heures du matin ». Répulsée par des articles de presse affirmant que le milliardaire Pierre-Edouard Stérin aurait des liens avec le Rassemblement national, la rédaction s’est finalement opposée au rachat du magazine.
« Ce qui semblait être un engagement idéologique individuel s’avère être une entreprise partisane », avait estimé, jeudi dans un premier communiqué, la société des rédacteurs de Marianne. La rédaction a donc « se prononce à l’unanimité (…) contre le rachat du magazine par Pierre-Edouard Stérin »annulant un vote précédent du 21 juin.
Cette volte-face spectaculaire intervient au lendemain d’un article dans Monde intitulé « Comment le milliardaire Pierre-Edouard Stérin place ses pions au RN ». Dans cet article, le quotidien assure que plusieurs candidats LR-RN aux législatives sont issus du « Galaxie Stérin »notamment en étant lié au Common Good Fund, une structure philanthropique créée par le milliardaire de 50 ans à la tête du fonds d’investissement Otium Capital.
Le monde cite également un autre article du magazine Défisselon laquelle M. Stérin et le numéro 2 d’Otium, François Durvye, auraient acheté en novembre la propriété familiale des Le Pen à Rueil-Malmaison, via une société civile immobilière (SCI). Défiscette propriété, où réside toujours le fondateur du FN Jean-Marie Le Pen, a été vendue pour 2,5 millions d’euros.