La réaction furieuse de Mohamed Salah contre Jürgen Klopp
Et si c’était plus qu’une contre-performance ? Déjà en ballottage défavorable depuis sa défaite (2-0) lors du derby contre Everton mardi (la première du club depuis 2010 !), Liverpool a sans doute dit adieu à ses minces et derniers espoirs de titre ce samedi. La victoire était essentielle pour revenir sur les talons d’Arsenal et de Manchester City mais c’est un match nul 2-2 que le tableau d’affichage du London Stadium indiquait au coup de sifflet final.
Avec un point de retard sur les Cityzens (deux matchs en moins), et deux points sur les Gunners (un match en moins) à trois journées de la fin du championnat, les Reds ne reviendront pas. Ils ont tout perdu en quelques jours, la Premier League, mais aussi la Ligue Europa et la FA Cup. On oublierait presque la victoire en Coupe de la Ligue en février dernier face à Chelsea. Un maigre lot de consolation pour les derniers mois de Jürgen Klopp à la tête du club anglais.
Salah : « Si je parle, il y aura du feu »
La fin de ces 9 années n’est pas facile. Sans doute frustré par le tirage au sort qui s’annonçait ce samedi, les nerfs trop à vif ont fini par lâcher. La scène s’est déroulée à l’entrée du terrain. Immédiatement après l’égalisation d’Antonio, Klopp a envoyé le feu à Salah, Nunez et Gomez. L’origine de l’incendie est encore inconnue, mais il n’en demeure pas moins que le ton est soudain monté entre l’entraîneur allemand et son attaquant égyptien. Darwin Nunez a même été contraint de calmer son coéquipier avant d’entrer en jeu.
L’histoire aurait pu s’arrêter là sauf que la tension ne s’est pas retombée après le coup de sifflet final. Traversant la zone mixte devant des journalistes qui voulaient sa réaction, l’Egyptien a tracé son itinéraire en laissant échapper : « Si je parle, il y aura du feu. » « Est-ce qu’il y aura du feu ? répond un membre de la presse. « Oui bien sûr. » Klopp venait d’annoncer lors d’une conférence de presse que l’incident était clos. « Nous avons déjà parlé dans le vestiaire. Pour moi, c’est fini. C’est mon impression. Pas pour tout le monde évidemment.
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