Les apparences sont parfois trompeuses : les explorateurs de Deep Sea Vision en ont récemment fait l’amère expérience.
Alors qu’ils pensaient avoir retrouvé les restes de l’avion de la pionnière de l’aviation américaine Amelia Earhart au fond de l’océan Pacifique, ils se sont rendu compte que leur image publiée en janvier ne montrait finalement qu’une vulgaire « formation rocheuse ».
« Après 11 mois, l’attente est enfin terminée… »
Deep Sea Vision avait publié une image sonar floue, captée par un robot sous-marin, qui semblait révéler les contours correspondant au modèle unique de l’avion de l’aviateur disparu il y a près d’un siècle.
« Après 11 mois, l’attente est enfin terminée et malheureusement notre cible n’était pas l’Electra 10E d’Amelia – juste une formation rocheuse naturelle », a annoncé la société d’exploration marine sur ses réseaux sociaux.
Avec son navigateur Fred Noonan, Amelia Earhart décolle le 20 mai 1937 d’Oakland, en Californie, pour devenir la première femme à faire le tour du monde en avion, cinq ans après avoir été la première femme à traverser l’Atlantique en solitaire.
Une disparition mystérieuse
Sa disparition reste l’un des mystères les plus intrigants de l’histoire de l’aviation, donnant lieu à des dizaines de livres, de films et de théories plus ou moins farfelues. L’hypothèse la plus répandue est qu’Amelia Earhart et Fred Noonan auraient connu une pénurie de carburant et auraient abandonné leur bimoteur Lockheed L-10 Electra près de l’île Howland. Malgré son échec, Deep Sea Vision a annoncé qu’elle poursuivrait ses recherches, s’étendant « sur près de 20 000 km2 ».
« L’intrigue se poursuit sans qu’aucune preuve de sa disparition n’ait jamais été trouvée », écrit la société. « Dites-nous ce que vous en pensez : est-elle tombée en panne de carburant près de l’île Howland ? » » demande encore Deep Sea Vision.