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la qualité de l’eau de la Seine insuffisante début juin, mais en amélioration

Avec une semaine sans pluie, « les facteurs météorologiques jouent dans le bon sens », a rassuré Benjamin Raigneau, le directeur de la propreté et de l’eau, devant la presse.

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Bateaux sur la Seine, à Paris, le 13 juin 2024. (ANTOINE BOUREAU / HANS LUCAS / AFP)

A moins de deux mois des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’eau de la Seine doit encore faire ses preuves. Début juin, son le niveau de concentration en bactérie fécale E.Coli, une des deux prises en compte pour autoriser ou non la baignade en milieu naturel, ne correspondait pas « à l’échelle mondiale » pas au niveau réglementaire pour s’y baigner, a annoncé vendredi 14 juin la mairie de Paris. Sur les quatre sites d’analyse parisiens (Bercy, bras Marie, Alexandre III et bras de Grenelle), ce niveau était supérieur à 1 000 unités formant colonie (UFC). )/100 ml, lors des mesures réalisées du 1er au 8 juin.

Si les fédérations internationales de triathlon et de natation en eau libre n’autorisent la tenue d’épreuves qu’à condition d’afficher un taux inférieur à 1 000 UFC/100 ml, la Seine s’en rapproche de plus en plus : entre 6 000 et 8 000 UFC/100 ml au départ de l’épreuve. période, les valeurs ont diminué jusqu’à atteindre des niveaux inférieurs à ce seuil de 1.000 le dimanche 9 juin.

Vedette de ces JO, la Seine accueillera la cérémonie d’ouverture ainsi que les épreuves de triathlon, de natation-marathon et de paratriathlon.

Avec une semaine sans pluie, « Les facteurs météorologiques jouent dans le bon sens », a déclaré Benjamin Raigneau, directeur de la propreté et de l’eau de la capitale, dans ses explications aux journalistes. Le printemps pluvieux a apporté « des débits entre 3 et 4 fois supérieurs au débit normal de la Seine au début de la période estivale »a-t-il ajouté, soulignant que ce facteur naturel était « le plus pénalisant sur les analyses ».

En cas de précipitations intenses, des eaux non traitées (mélange de pluie et d’eaux usées) peuvent être rejetées dans la rivière, un phénomène que des ouvrages de rétention inaugurés juste avant les Jeux visent à prévenir.

Le plan B consiste à reporter les tests de quelques jours, mais à ne pas changer de lieu.

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