La série d’arrestations, qui a débuté fin avril par le vice-ministre de la Défense Timur Ivanov, suivi par le lieutenant-général Yuri Kuznetsov, chef du personnel du ministère de la Défense, et le major-général Ivan Popov, ancien commandant de la 58e armée russe, semble être à l’origine d’une tentative de lutte contre la corruption, mais témoigne également d’une volonté du Kremlin de rebattre les cartes au ministère de la Défense.
Shamarin a été placé mercredi en détention provisoire à titre préventif pour des accusations de corruption, qui sont couvertes par un article du Code pénal russe qui pourrait le voir encourir une peine de 8 à 15 ans.
Le Kremlin a nié qu’une purge soit en cours, le porte-parole Dmitri Peskov ayant déclaré à l’agence de presse officielle RIA que « la lutte contre la corruption est un effort continu. Ce n’est pas une campagne. Cela fait en fait partie intégrante des activités de nos forces de l’ordre.
Peskov a noté qu’il ne pouvait pas donner plus de détails parce qu’il n’avait pas l’autorité pour le faire.