Les gifles et les fessées ont été tolérées dans de nombreuses écoles de France jusqu’en 1991, la date de publication d’une circulaire de l’éducation nationale qui interdisait officiellement la violence éducative dans les écoles. Le droit de correction parentale a été aboli en 2019.
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/2025/02/26/080-hl-qtop-2676426-67bed19337d6f422174936.jpg)
Le Premier ministre François Bayrou est ciblé par une plainte pour la non-dénonciation Crimes et crimes dans l’affaire Betharram, du nom de cette internat privé des Pyrénées-atlantiques mentionnés par une enquête pour agression sexuelle aggravée et / ou violence aggravée pour des faits présumés s’étalant entre 1957 et 2004. Le Premier ministre est accusé par certains témoins de l’époque d’avoir été conscient de la violence sexuelle ou physique commise dans cet établissement où ses enfants ont été éduqués à l’époque, mais de ne rien faire.
La plainte a été déposée par un ancien élève qui considère que le Premier ministre (dont les enfants étaient inscrits dans cet établissement) ne pouvait pas savoir. Quant à la violence physique, cet homme du nom de Rodolphe a déclaré à Franceinfo qu’il avait assisté dans les années 1980 dans une scène de slap violente, amenée à un autre étudiant en présence de la fille de François Bayrou. C’était au cours de l’année scolaire 1987/1988.
« Mais à l’époque, le contexte était vraiment différent », a A réagi le mardi 25 février 2025 sur la France 2 Le chef des députés du modem Marc Fesneau, un parent de François Bayrou. Marc Fesneau, après avoir pris soin de distinguer clairement la violence sexuelle des agressions physiques, a défendu le Premier ministre, rappelant que « L’utilisation de la violence physique à l’école n’a été interdite que dans les années 1990 « . Avant, dit-il encore, évoquant sa propre enfance, ils étaient autorisés: « Jeune, J’ai vu une gifle sans que personne n’offenser ! « .
Dans les années 80, la violence physique était toujours tolérée dans de nombreux établissements. Et pourtant, la France a été un précurseur dans ce domaine. Un règlement datant de 1887 stipule qu’il est « »Absolument interdit d’infliger des sanctions corporelles dans les écoles « . Mais les gifles, la fessée ou les maltraitements se poursuivront pendant un siècle, car deux ans après cette loi, un jugement de la Cour de cassation a rétabli « le droit de correction » aux éducateurs et aux maîtres de la même manière que ceux accordés aux parents.
À partir des années 1980 en France, il y a eu quelques scandales et un débat social sur le sujet, mais, sur la base de la jurisprudence, la justice a le plus souvent gardé la main légère. En 1990, un professeur d’anglais était toujours détendu pour avoir giflé un élève, une détente confirmée en appel un an plus tard.
Ce n’est qu’en juin 1991 qu’une circulaire de l’éducation nationale a strictement interdit la punition corporelle dans les écoles françaises.Quant au droit de correction accordé aux parents, il ne sera aboli en France qu’en 2019, dans le cadre de la loi sur la violence éducative ordinaire, une loi qui interdit donc les gifles et la fessée.
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