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La proposition de loi du Rassemblement national visant à abroger le texte a été jugée recevable par l’Assemblée


Le parti d’extrême droite compte faire examiner son texte, qui reviendrait sur le report de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, lors de sa session parlementaire, prévue le 31 octobre.

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La présidente des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, le 14 septembre 2024 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le bureau de l’Assemblée nationale a jugé recevable le projet de loi visant à abroger la réforme des retraites, déposé par le Rassemblement national (RN), mercredi 18 juin, selon des sources parlementaires à France Télévisions. Les membres du bureau ont voté à 10 voix pour, et 7 contre. Le parti d’extrême droite, qui avait déposé ce projet de loi le 12 septembre, compte défendre son texte lors de sa niche parlementaire, prévue le 31 octobre.

Le projet de loi, consulté par franceinfo, propose de rétablir «l’âge du droit à 62 ans années »contre 64 ans pour la réforme macroniste, adoptée en 2023. L’exposé des motifs du texte, signé par Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée, et le député Thomas Ménagé, dénonce « injustice » de la réforme tout en dénonçant « la méthode utilisée pour (faire adopter ».

La loi promulguant le report de l’âge de la retraite a en effet été adoptée grâce au recours à l’article 49.3 de la Constitution par la Première ministre de l’époque, Elisabeth Borne, malgré les immenses manifestations provoquées par la réforme.

Le RN insiste sur le «« Il faut abroger une réforme injuste et inefficace » et propose un texte court en trois articles. Le premier vise à rétablir l’âge de la retraite à 62 ans « de la génération 1955 » au lieu de 64 ans pour la génération née en 1968. Le deuxième article concerne la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein. Le dernier article propose des mesures de compensation financière.

Dans le détail, le Rassemblement national souhaite fixer la durée de cotisation requise à « 168 trimestres » ou 42 rentes pour les personnes nées en 1961. Actuellement, la loi prévoit que, à long terme, les assurés cotisent au moins 172 trimestres. « Cette mesure vise à garantir aux personnes éligibles au système dit de « carrière » « longtemps pour pouvoir bénéficier d’un départ vraiment anticipé »précise le projet de loi proposé par le parti d’extrême droite.

francetvinfo

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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