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la proposition de la France et des alliés pour la fin des hostilités

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot à l'ONU le 25 septembre 2025 pour appeler à la fin des combats entre Israël et le Hezbollah libanais.
LEONARDO MUNOZ / AFP Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot à l’ONU le 25 septembre 2025 pour appeler à la fin des combats entre Israël et le Hezbollah libanais.

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Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot à l’ONU le 25 septembre 2025 pour appeler à la fin des combats entre Israël et le Hezbollah libanais.

INTERNATIONAL – Pour éviter une guerre ouverte entre le Liban et Israël, la France passe à l’action. Ce mercredi 25 septembre, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a proposé un cessez-le-feu temporaire de 21 jours au Liban pour des négociations entre Israël et le Hezbollah.

« Ces derniers jours, nous avons travaillé avec notre partenaire américain sur une plateforme de cessez-le-feu temporaire de 21 jours pour permettre des négociations. »a révélé Jean-Noël Barrot à New York, lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

« Cette plateforme sera rendue publique très rapidement et nous comptons sur les deux parties pour l’accepter. »Il a ajouté. Plus tard, la Maison Blanche a précisé que l’Union européenne et plusieurs pays arabes adhéraient au plan.

Alors que la guerre qui couvait entre Israël et le Hezbollah, allié de l’Iran, s’est transformée cette semaine en affrontements particulièrement meurtriers au Liban, Jean-Noël Barrot a insisté sur le fait que la guerre n’était « pas une guerre civile ». pas inévitable »à condition que toutes les parties prenantes s’engagent à « résolument » pour une résolution du conflit.

« La situation au Liban aujourd’hui menace d’atteindre un point de non-retour »a déclaré le ministre français, à l’origine de cette réunion d’urgence. « Aujourd’hui, les tensions entre le Hezbollah et Israël menacent de plonger la région dans un conflit généralisé. Les conséquences seraient incalculables. »il a prévenu.

Liban  » né m« Ce ne serait pas une guerre »

Il a rappelé que le Liban était « « déjà considérablement affaibli » par une crise politique et économique. Le pays «  ne se remettrait pas d’une guerre »a-t-il prévenu. Jean-Noël Barrot doit se rendre au Liban en fin de semaine.

Pour l’instant, la situation semble dans l’impasse : le Hezbollah conditionne la cessation des hostilités avec Israël à un cessez-le-feu à Gaza, tandis qu’Israël entend détruire l’appareil militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas. « Profitons de la présence de nombreux dirigeants à New York pour imposer une solution diplomatique et inverser le cycle de la violence »a exhorté le chef de la diplomatie française.

Dans le même temps, Joe Biden et Emmanuel Macron, qui se sont rencontrés mercredi en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, ont évoqué « efforts pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Liban et éviter une guerre plus large »selon la Maison Blanche.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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