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la procédure a été clôturée sans suite


Cette décision intervient notamment parce qu’il était impossible d’auditionner la star de 88 ans « étant donné sa vulnérabilité ».

Le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Gaux, a annoncé vendredi avoir classé sans suite la procédure ouverte après la saisie de soixante-douze armes à feu au domicile d’Alain Delon à Douchy-Montcorbon (Loiret) fin février. Cette décision intervient notamment parce qu’il était impossible d’interroger la star de 88 ans. « étant donné sa vulnérabilité » Et « après avis médical »le procureur précisant également que « La destruction de toutes les armes à feu et de leurs munitions a été ordonnée ».

Lors de la perquisition, les enquêteurs ont découvert un véritable arsenal : 72 armes, dont des catégories A (certaines armes à feu et matériels de guerre) et B (armes utilisées pour le tir sportif et celles utilisées en cas de risque professionnel), et plus de 3 000 cartouches. Ils ont également constaté l’existence d’un stand de tir sur la propriété de l’acteur, grand passionné et collectionneur d’armes à feu.

Au cours de l’enquête, les investigations ont montré que l’acteur « n’avait jamais déclaré ces armes à la préfecture ni demandé d’autorisation pour leur détention »a indiqué le magistrat dans un communiqué. Il a également précisé que l’audition des enfants d’Alain Delon et de ses collaborateurs a mis en évidence « que ces armes à feu étaient utilisées par divers membres de la famille, à des fins de loisirs, dans le champ de tir de la propriété ».

Jean-Cédric Gaux a également détaillé que selon « différents témoignages », « Ces armes avaient été acquises par Alain Delon qui les détenait depuis de nombreuses années et en avait même mis certaines en vente publique en 2014 »C’était particulièrement le cas de sa collection – 76 lots, de la Winchester de la série «Au nom de la loi»offert par Steve McQueen, au revolver du film « Soleil rouge »– aux enchères en 2014.

Le monstre sacré du cinéma, qui souffre d’un lymphome, a été placé sous « tutelle renforcée » début avril par le juge des contentieux de la protection de Montargis. Il avait déjà été placé sous le régime de protection judiciaire en janvier avec la désignation d’un représentant légal « pour son suivi médical »tandis que les trois enfants de la star se livraient une guerre fratricide à travers les médias et la justice. Depuis son AVC en 2019, à Douchy-Montcorbon, personne n’a croisé celui qui est encore l’un des derniers géants du cinéma français dans ce village du Loiret.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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