Titres de presse et de télévision étrangers tels que Le New York Times, Le monde ou le Fois sont à Avignon pour couvrir le procès de Dominique Pelicot et des 50 hommes accusés du viol de Gisèle Pelicot. Pour eux, il s’agit d’une « affaire universelle » sur les violences faites aux femmes.
Adam Sage pensait consacrer sa journée du 5 septembre à Michel Barnier. Correspondant depuis vingt ans à Paris pour le quotidien britannique Le TimesLe journaliste venait de couvrir la dissolution en juin, les élections législatives en juillet et les Jeux olympiques en août. Il fallait maintenant s’attaquer à la nomination du nouveau Premier ministre.
Ce jour-là, Adam Sage est tombé sur un article de ses collègues du journal britannique Courrier quotidien. « Tous les correspondants étaient concentrés sur la crise politique, on avait tous un peu raté les viols de Mazan. Mais quand j’ai vu cet article, je me suis dit : c’est incroyable, il faut que j’aille tout de suite à Avignon ! » dit le journaliste dans le Figaro. Adam a fermé son ordinateur et acheté ses billets pour la cité des Papes. Dommage pour Michel Barnier.
« Pelicot, c’est Racine ! »
Au tribunal, une file interminable de journalistes, français et étrangers, l’attend. Dans la file d’attente pour entrer dans la salle d’audience, on entend…
hd1