Mandy Damari, la mère de l’ancienne otage Emily Damari, a en effet posté sur X, vendredi, un message dans lequel elle affirme que « Le Hamas a possédé Emily dans des locaux de l’UNRWA et a refusé la mission aux traitements médicaux après l’avoir tiré deux fois. » « C’est un miracle qu’elle a survécu »Elle ajoute. Nous ne pouvons pas vérifier ces informations.
La jeune femme avait été kidnappée par le Hamas le 7 octobre 2023 dans le kibboutz de Kfar Aza et a fait partie du premier groupe de trois otages libérés après 471 jours de captivité, le 19 janvier, dans le cadre de la première phase de l’accord Candiders à Gaza.
Dans un communiqué de presse également publié sur X, Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’UNRWA, a estimé que «Les allégations selon lesquelles les otages ont été détenus dans les locaux de l’UNRWA sont profondément dérangeants et choquants. Nous prenons ces allégations très au sérieux ». « Nous avons à plusieurs reprises que des enquêtes indépendantes soient menées sur toute allégation crédible d’utilisation abusive et de mépris pour les locaux de l’ONU par des militants armés palestiniens, y compris le Hamas »Il continue.
Avant d’ajouter que « L’UNRWA a été contraint de quitter toutes ses installations dans le nord de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza, le 13 octobre 2023 et n’a, depuis lors, aucun contrôle sur eux ».
Israël accuse l’agence d’être infiltré par le Hamas, notamment à Gaza. Les autorités ont assuré que plus d’un millier d’employés, sur les 13 000 à l’UNRWA dans l’enclave, auraient un lien avec le Hamas et le djihad islamique, avant de livrer, en juillet, une liste de 108 personnes. Une enquête des Nations Unies, rendue publique en août, a été évaluée au nombre d’employés concernés. La Knesset a néanmoins voté pour une grande majorité, en octobre 2024, l’interdiction des activités de l’UNRWA à Jérusalem-Est, une zone occupée depuis 1967. Une interdiction de force le 30 janvier.