Le dénouement approche et il reste encore une petite marge. Dans environ un mois, le carénage devrait arriver sur le tout nouvel ELA-4, et si tout se passe bien d’ici là, les responsables donneront le feu vert pour le lancement. Il ne restera plus qu’à viser la bonne orbite… et espérer qu’Ariane 6 saura surmonter les horribles statistiques qui accablent les premiers lancements (Ariane 5, puis sa nouvelle version ECA n’y avaient pas échappé) grâce à ses nombreux tests à sol.
En cas de succès en juin, il serait même possible qu’Ariane 6 puisse voler une seconde fois en 2024. Ne vous y trompez pas, le décollage inaugural est une étape essentielle, mais la qualification officielle du nouveau lanceur européen n’est que le rouage le plus important. Ariane 6 s’inscrit dans une longue chaîne industrielle pour que l’accès à l’espace européen redevienne une réalité à des tarifs raisonnables. Et les clients sont nombreux et de moins en moins patients.
