Katrin Jakobsdottir, 48 ans, dirigeait une coalition gauche-droite qui gouvernait l’Islande depuis 2017.
Les trois partis de la coalition au pouvoir, dont son Mouvement Gauche-Verts, sont parvenus à un accord en 2021 pour rester au pouvoir quatre ans de plus après avoir remporté les élections législatives.
« J’ai décidé de démissionner de mon poste de Premier ministre islandais et de me présenter à la présidence », a déclaré Jakobsdottir dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
« Le président doit défendre les valeurs fondamentales de la société islandaise (…) tant sur le plan national qu’à l’étranger », a-t-elle ajouté.
« Mon expérience politique pourrait être mise à profit à ce poste », a déclaré le chef du gouvernement.
Le président Gudni Th. Jóhannesson, en poste depuis 2016, a annoncé au début de l’année qu’il ne se représenterait pas à ce poste essentiellement cérémoniel.
Issue d’une famille d’universitaires et de parlementaires, Katrín Jakobsdóttir a été la deuxième femme à occuper le poste de chef du gouvernement en Islande.
Elle jouit d’une forte popularité dans le pays, contrairement à son parti politique.
Sa coalition avait particulièrement axé le programme de ce deuxième mandat de gouvernement sur le changement climatique. Elle doit faire face à une forte reprise des éruptions volcaniques depuis l’automne 2023, qui ont conduit à l’évacuation de la ville portuaire de Grindavik.
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