La préfecture de la Manche demande des mesures d’urgence à l’exploitant en charge de l’équarrissage pour le département
Une usine d’équarrissage est surchargée et les carcasses d’animaux s’accumulent dans les élevages, comme dans plusieurs départements français. La préfecture de la Manche a pris samedi un arrêté pour accélérer les solutions.
Publié
Temps de lecture : 1 min
La préfecture de la Manche a pris samedi 24 août un arrêté prescrivant des mesures d’urgence à l’exploitant chargé de collecter les animaux morts non destinés à la production de viande, rapporte France Bleu Cotentin. Dans plusieurs départements de France, notamment dans la Manche et plus largement en région Normandie, la collecte des animaux morts n’est plus assurée en temps normal par les services d’équarrissage.
« En raison d’une surcharge à l’usine d’équarrissage de l’Orne, les sites de collecte de l’exploitant, situés à Saint-Hilaire-du-Harcouët et Néhou (Manche) sont saturés »précise le communiqué de la préfecture. L’objectif de l’arrêté est donc d’évacuer au plus vite les stocks de Saint-Hilaire-du-Harcouët et de Néhou.
Normalement, la collecte est effectuée par l’opérateur « dans les deux jours ouvrables suivant la demande de suppression »Ce n’est plus le cas depuis plusieurs jours dans la Manche. « Les opérations de collecte dans les élevages, abattoirs et autres établissements collectés se poursuivront la semaine prochaine. Le retard accumulé dans certaines parties du territoire de la Manche devrait progressivement se résorber »assure la préfecture dans son communiqué.
La préfecture de Seine-Maritime a pris vendredi 23 août un arrêté de mise en demeure prescrivant dans un premier temps « mesures d’urgence » à l’opérateur en charge de l’équerrage pour « retirer tous les cadavres et matières organiques du site de collecte le plus rapidement possible » et puis lui prescrire « réorganiser son processus de support » Pour « rétablir la situation ».