Après son élimination contre Jannik Sinner mercredi, Richard Gasquet a été interrogé sur l’ambiance à Roland-Garros. Alors que plusieurs joueurs reprochent au public de faire preuve d’indiscipline depuis le début du tournoi, le Biterrois estime que l’ambiance n’est pas plus hostile porte d’Auteuil qu’ailleurs.
Au terme de son combat face à Naomi Osaka mercredi, la numéro 1 mondiale et triple vainqueur à Roland-Garros Iga Swiatek s’est permis une petite réprimande auprès du public parisien, déjà accusé d’indiscipline par David Goffin mardi.
Dans la foulée, le public français a reçu le soutien de Richard Gasquet, qui vient de tomber avec les honneurs face au numéro 2 mondial Jannik Sinner. « Je me souviens avoir joué à Wimbledon contre Murray, en huitième (de finale). C’était pire que là-bas», tempère le plus beau revers à une main du tennis français, bientôt 38 ans. « J’ai perdu dans une ambiance immense. En Australie, où il y avait des Chiliens, c’était énorme aussi… Il n’y a rien de nouveau. »
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Goffin : « Ça va trop loin, c’est un manque de respect total »
« Ça a toujours été la même chose », a insisté auprès des médias Gasquet, qui préfère jouer devant une foule énergique plutôt que amorphe : « C’est bien pour le tennis qu’il y ait du monde, que les gens interagissent aussi. » Même si parfois ce n’est pas facile quand on joue, ce n’est pas mal. »
En conférence de presse, Swiatek a estimé que le public français, de plus en plus jeune et décomplexé, « peut être rude » et se montrer trop bruyant avant ou pendant les points. Goffin avait ostensiblement contrarié les spectateurs, qui l’avaient chahuté lors de son match contre le Français Giovanni Mpetshi Perricard.
« Quand on est insulté pendant trois heures et demie, il faut embêter un peu le public. Clairement, ça va trop loin, c’est un manque de respect total, a déclaré le Belge. Ça devient du football, bientôt là il y aura des fumigènes, des voyous et il y aura des bagarres dans les tribunes. Certains sont là plus pour faire du désordre que pour mettre de l’ambiance », a-t-il ensuite expliqué, affirmant que « quelqu’un (lui) lui a craché du chewing-gum ».
