La Pologne reçoit un mandat d’arrêt contre un Ukrainien
L’homme, nommé Volodymyr Z., était basé en Pologne mais a désormais quitté le pays. Le 26 septembre 2022, quatre fuites de gaz massives précédées d’explosions sous-marines se sont produites sur Nord Stream 1 et 2.
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Le parquet polonais a confirmé mercredi 14 août avoir reçu un mandat d’arrêt émis par l’Allemagne contre un Ukrainien, dans le cadre de l’enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream fin septembre 2022. L’homme, nommé Volodymyr Z., était basé en Pologne mais a désormais quitté le pays.
Une porte-parole du parquet général polonais a déclaré que Berlin n’avait pas inscrit le suspect dans le fichier des personnes recherchées, ce qui lui a permis de rentrer en Ukraine début juillet sans être arrêté à la frontière. « Cela signifie que les gardes-frontières polonais n’ont pas été informés et n’avaient aucune raison d’arrêter Volodymyr Z. »a déclaré le porte-parole.
Mercredi, les médias allemands ont rapporté que le parquet allemand avait émis un mandat d’arrêt européen contre un Ukrainien soupçonné d’être impliqué dans le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique en septembre 2022. En vertu des règles européennes d’entraide judiciaire, les autorités polonaises avaient 60 jours pour répondre à la demande allemande et arrêter le principal suspect, ce qui, selon elles, n’a pas été fait pour des raisons qui n’ont pas été précisées.
Le 26 septembre 2022, quatre fuites de gaz massives précédées d’explosions sous-marines se sont produites à quelques heures d’intervalle sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, reliant la Russie à l’Allemagne et transportant la majeure partie du gaz russe vers l’Europe. Les gazoducs n’étaient pas en service au moment des fuites.