la police peine à démonter les barrages
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Des vols militaires néo-zélandais et australiens ont permis l’évacuation des habitants de Nouvelle-Calédonie. La tension reste vive dimanche 26 mai, malgré les renforts de policiers et de gendarmes.
Récupérez le terrain et conservez-le. A Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie, la police tente de reprendre les barrages routiers. Dans la matinée du dimanche 26 mai, ils lancent une vaste opération, avec reconnaissance par drones. Pour reprendre le contrôle de la zone, policiers et gendarmes ont mis en place un important dispositif : au total, 300 policiers ont été déployés. Un hélicoptère survole avec un tireur d’élite, prêt à tirer à tout moment.
Des bâtiments pillés, incendiés et saccagés apparaissent le long des routes. Les barrages sont des zones de non-droit depuis deux semaines. La police est intervenue sur la route où la septième victime est décédée depuis le début des émeutes, un itinéraire particulièrement sensible. A proximité, certains habitants assurent ne pas recourir à la violence. Pour sécuriser la route menant à l’aéroport, un dispositif important devra être utilisé par les forces de l’ordre.