La police montée est toujours très utile, voici pourquoi
Les brigades équestres de la police sont toujours actives, présentant des atouts insoupçonnés.
Vous les avez sans doute déjà croisés. Equipés de leur bombe, ils sillonnent les rues en uniforme mais à cheval. Les gendarmes montés sont encore loin d’avoir disparu. Cependant, avec tous les moyens de transport qui existent aujourd’hui, leur présence peut surprendre. Pourtant, ils sont toujours très utiles. Selon le ministère de l’Intérieur, leurs principales missions sont : la lutte contre la délinquance, le maintien de l’ordre lors des manifestations, la recherche de personnes disparues ou en fuite, la sécurisation des zones boisées urbaines, des zones résidentielles et des centres-villes.
Les policiers montés ont certains avantages pour mener à bien ces missions par rapport à un policier à pied ou motorisé. Ils peuvent par exemple patrouiller dans des endroits difficilement accessibles aux véhicules, comme les forêts, les plages, etc. Être sur une telle monture leur permet également de prendre de la hauteur et donc de voir plus loin et également de se rendre sur les lieux d’une infraction plus rapidement qu’une personne à pied.
De plus, la carrure du cheval peut aider à maintenir la foule. La police montée est souvent utilisée lors de manifestations ou de grands rassemblements. D’autre part, l’animal peut aussi apporter un aspect rassurant et permettre un meilleur contact avec la population. « La population est très rarement agressive envers les cavaliers, les gens prennent plus le temps de discuter », assure Benoit Van Houtte, directeur de la sécurité publique de la police fédérale belge, à l’AFP. RTBF.
Pour une telle brigade, on ne choisit pas n’importe quels chevaux. Ils sont sélectionnés en fonction de leur race, de leur robe et surtout de leur taille : ils mesurent souvent entre 1,70 mètre et 1,80 mètre et les races préférées sont le Cob Normand et le Selle Français. Ils sont ensuite dressés rigoureusement et habitués au bruit et à l’agitation. Leurs selles doivent être légères et leurs fers protégés par du caoutchouc pour éviter les glissements.
Pour les policiers, l’équipement est également obligatoire, ainsi qu’un galop de niveau 5 délivré par la Fédération française d’équitation. Ils peuvent postuler à l’examen après deux ans d’ancienneté dans la police. « Nos chevaux sont des partenaires, nous construisons un lien avec eux pour nous comprendre et être efficaces. Ils restent aussi nos véhicules et nos outils de travail, ce n’est pas une balade du dimanche », résume Émilie Gouel, cheffe de service en charge de la brigade équestre de Lyon, pour Actu.fr.
GrP1