La police est intervenue jeudi 9 mai pour mettre fin à l’occupation, débutée mardi soir, d’un bâtiment d’un campus de l’université de Lille en soutien au peuple palestinien, a-t-on appris auprès de la préfecture et des étudiants.
Quelques dizaines d’étudiants occupaient le hall d’un immeuble du campus du Pont de Bois à Villeneuve-d’Ascq (Nord) depuis la nuit de mardi à mercredi.
« L’intervention des forces de l’ordre à la demande de l’Université de Lille-III s’est déroulée dans le plus grand calme »a précisé la préfecture du Nord, faisant état de « la fin du blocage du site du hall d’accueil » de ce campus.
« Nous étions une vingtaine (au moment de l’intervention de la police) et il y avait quatre fois plus de policiers pour nous déloger »a déploré au nom des occupants une militante, qui n’a pas souhaité donner son nom, dénonçant également des propos « misogyne, raciste, transphobe et surtout infantilisant envers les militants ».
« Nous ne pouvons plus contenir notre indignation face à un génocide soutenu par le grand capital, soutenu par nos gouvernements, soutenu par toutes les institutions »a écrit dans un communiqué publié mercredi sur Instagram le collectif à l’origine de l’occupation.
Il a également demandé « la fin des partenariats avec l’université de Tel Aviv et toutes les universités israéliennes », « arrêter les massacres et le génocide » et la libération de Georges Ibrahim Abdallah, un Libanais condamné en 1987 à la prison à vie pour complicité dans l’assassinat de diplomates américains et israéliens.