La police arrête neuf personnes après des manifestations
Les nouvelles les plus importantes de la journée

La police arrête neuf personnes après des manifestations

La police arrête neuf personnes après des manifestations

Trois marches se sont croisées dans la capitale britannique ce samedi : une manifestation à l’appel de Tommy Robinson, figure de l’extrême droite, une deuxième pour protester contre ce rassemblement et une troisième en faveur des droits des personnes transgenres, la « Trans Pride »..

Neuf personnes ont été arrêtées samedi 27 juillet à Londres à la suite d’incidents survenus lors de trois manifestations, dont une qui a rassemblé des milliers de personnes à l’appel de Tommy Robinson, figure de l’extrême droite britannique. Quatre personnes, soupçonnées d’avoir agressé quatre policiers, ont été interpellées à la sortie d’un pub, a indiqué la police métropolitaine de Londres.

Plus tôt, deux hommes avaient été arrêtés pour avoir agressé un participant à la manifestation contre l’extrême droite, au cours de laquelle la foule agitait des drapeaux britanniques, anglais, écossais et gallois. « Nous voulons récupérer notre pays »ou des signes « pas tout à droite, juste à droite » (pas tout à droite, nous sommes juste à droite).

Dans un message sur le réseau social X, Tommy Robinson, 41 ans, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, avait promis « le plus grand rassemblement patriotique que ce pays ait jamais connu »Par ailleurs, un homme a été arrêté, soupçonné de crimes à motivation raciale et de troubles à l’ordre public, après avoir attaqué un drapeau palestinien et tenu des propos racistes, a ajouté la police.

« Non au fascisme »

Une autre personne a été interpellée pour avoir agressé un ambulancier et provoqué un trouble à l’ordre public aggravé par la haine raciale après avoir donné un coup de pied à un agent des forces de l’ordre, a précisé la même source. La neuvième arrestation concerne une agression présumée lors d’une manifestation en faveur des droits des transgenres, « Fierté trans »qui a également eu lieu samedi dans le centre de la capitale britannique.

Un millier de policiers ont été déployés pour maintenir l’ordre dans la capitale britannique. La contre-manifestation antiraciste initiée par le groupe « Lutter contre le racisme » a eu lieu avec le soutien de nombreux syndicats, selon la police. Des pancartes « Non au racisme, non à la haine »ont été brandis, ainsi qu’une bannière « Non à Tommy Robinson », « Non au fascisme ».

Fondateur en 2009 de l’EDL, un groupe d’extrême droite qui entend lutter contre la « Menace islamiste » Tommy Robinson, qui dirigeait l’entreprise jusqu’en 2013, a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour hooliganisme, troubles à l’ordre public et agression, et a passé plusieurs mois en prison. Il a récemment organisé une manifestation le 1er juin qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes à Londres.

Quitter la version mobile