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la plus longue série de « nuits tropicales » enregistrée depuis plus de 115 ans

Séoul étouffe et vient de battre un triste record. Les habitants de la capitale sud-coréenne ont subi vendredi la 26e « nuit tropicale » d’affilée, a annoncé l’Administration météorologique coréenne (KMA). En bref, les températures ne sont pas descendues en dessous de 25 °C entre le coucher et le lever du soleil. Depuis le début des observations météorologiques en 1907, c’est du jamais vu. Et la situation ne devrait pas s’améliorer dans les prochains jours avec de nouvelles températures nocturnes élevées, a prévenu la KMA.

Séoul n’est pas la seule à souffrir de la chaleur. Busan, la deuxième plus grande ville de Corée du Sud, a enregistré sa 22e « nuit tropicale » consécutive, la plus longue série depuis que les relevés ont commencé dans la ville en 1904. Yeoju, dans la province de Gyeonggi, au nord du pays, a été la ville la plus chaude du pays lundi, avec 38,7 degrés Celsius. Les températures dans le pays ont augmenté de façon spectaculaire au cours des 30 dernières années, en hausse de 7,36 %, selon l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED).

Quelle solution ?

Les habitants tentent par tous les moyens de trouver un peu d’air frais. Le record de consommation d’électricité liée à l’utilisation de la climatisation et des ventilateurs a par exemple été battu lundi. Le ministre de l’Intérieur a annoncé mardi que 21 personnes étaient peut-être décédées des suites des vagues de chaleur depuis le début de l’année.

« La situation ne s’améliorera pas, elle ne fera qu’empirer », a déclaré Youn Se-jong, avocat spécialisé dans les questions environnementales. « Renforcer l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre devrait être la priorité », a-t-il ajouté. Selon le groupe de réflexion Ember, la Corée du Sud est actuellement le pays de l’OCDE où la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique est la plus faible. Elle est également le deuxième plus grand émetteur de carbone par habitant du G20 en raison de sa dépendance au charbon.

Un problème mondial

En juillet, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une « épidémie de chaleur extrême » dans le monde et a appelé à agir pour limiter l’impact des vagues de chaleur aggravées par le changement climatique.

Selon l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), le nombre de jours où les températures atteignent 35 degrés dans les plus grandes villes du monde a augmenté de 52 % au cours des 30 dernières années.

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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