La plateforme du groupe américain décolle et enregistre des chiffres positifs

Pour la première fois, les services de streaming du géant américain du divertissement sont devenus rentables. Une bonne nouvelle pour la multinationale qui a investi massivement dans sa plateforme Disney+.

Les services de vidéo à la demande de Disney sont devenus rentables pour la première fois au troisième trimestre de son exercice décalé. Le segment streaming du groupe comprend Disney+, ESPN, centré sur le sport, et Hulu (cinéma et audiovisuel), dont Disney détenait la majorité depuis 2019, avant de racheter le reste du capital en novembre dernier.

Entre avril et juin, le groupe a enregistré un résultat net positif de 2,6 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros), contre une perte nette de 460 millions (422 millions d’euros) sur la même période un an plus tôt. Le chiffre d’affaires de la multinationale a augmenté de 3,6% sur un an, atteignant 23,2 milliards de dollars (21,3 milliards d’euros). Celui du segment streaming a augmenté de 15%.

La bonne performance des services de streaming est une bonne nouvelle pour Disney, qui a beaucoup investi dans ce segment, après avoir démarré en retard par rapport à son concurrent Netflix notamment. «Disney a enfin trouvé la formule pour rendre le streaming rentable», L’analyste de Third Bridge, Jamie Lumley, a souligné dans une note : « Cela place enfin Disney sur la liste des sociétés de streaming, avec Netflix. »

Le groupe a annoncé, mardi 6 août, une nouvelle augmentation des prix de ses abonnements de base, qui passeront aux Etats-Unis de 7,99 dollars (7,33 euros) par mois à 9,99 dollars (9,16 euros). « Chaque fois que nous avons augmenté nos prix, nous avons constaté un très faible taux de perte d’abonnés, rien que nous considérerions comme significatif », a déclaré le PDG du groupe, Bob Iger, lors d’une conférence téléphonique avec les analystes.

Côté cinéma, Disney profite également de l’excellent accueil de Vice-Versa 2Toujours à l’affiche, les recettes mondiales du film dépassent désormais 1,5 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros), dont une partie seulement est attribuable au trimestre écoulé. Pour le trimestre en cours, le groupe devrait également bénéficier de la sortie de son dernier film Marvel, Deadpool et Wolverine, 26 juillet.

Ces résultats n’ont toutefois pas impressionné les marchés : l’action Disney a terminé la séance mercredi 7 août à Wall Street en forte baisse de 4,47%, à 85,95 dollars (78,8 euros), les investisseurs étant déçus notamment par la performance des parcs d’attractions, dont la rentabilité est en baisse.