La plainte visant Guillaume Meurice après son sketch sur Benyamin Nétanyahou classée sans suite
Les nouvelles les plus importantes de la journée

La plainte visant Guillaume Meurice après son sketch sur Benyamin Nétanyahou classée sans suite

La plainte visant Guillaume Meurice après son sketch sur Benyamin Nétanyahou classée sans suite
L'humoriste Guillaume Meurice, à Rennes, le 5 mars 2023.

« Les deux infractions visées par la plainte n’apparaissent pas graves. » Jeudi 18 avril, le parquet de Nanterre a prononcé le non-lieu de la plainte contre l’humoriste Guillaume Meurice pour « provocation à la violence et à la haine antisémite » et « injures publiques à caractère antisémite », a-t-on appris. Le monde au procureur de la République, lundi 22 avril, confirmant une information de Libérer.

La plainte a été déposée le 6 novembre 2023 par « l’Organisation juive européenne (et avait) a donné lieu à une enquête préliminaire menée par le parquet de Nanterre et confiée à le BRDP (brigade pour la répression de la délinquance contre la personne) » après Guillaume Meurice, lors de l’émission « Le Grand Dimanche soir », sur France Inter, dimanche 29 octobre, lancé dans un état des lieux de la « des déguisements pour faire peur » à l’approche d’Halloween. « Donc, pour le moment, il y a le déguisement de Netanyahu, qui fonctionne plutôt bien pour effrayeril a dit. Voyez-vous qui c’est ? Une sorte de nazi, mais sans prépuce. »

Cette condamnation a suscité un tollé, poussant Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, à prendre la parole après plusieurs centaines de mails et d’appels qui ont inondé Radio France. Elle a ensuite condamné les menaces de mort « qui sont inacceptables et pénalement répréhensibles » dont le comédien était la cible.

En interne, M. Meurice avait été convoqué par Sibyle Veil, la patronne de Radio France, qui lui avait notifié un « avertissement », a déclaré M.moi Voile assurant dans une interview à La Tribune du dimanche ne pas avoir voulu le licencier, car  » pas eenvoyer un signal que certains se seraient empressés d’exploiter”. Le comédien, estimant qu’il n’avait pas « a commis une erreur et (n’ai pas) Qu’est ce que ça (s)nous travaillons « , a déclaré qu’il contestait cet avertissement devant le tribunal. L’Autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique (Arcom), de son côté, contactée fin octobre, a adressé un avertissement à Radio France.

Lire la critique | Article réservé à nos abonnés « À l’oreille du cyclone » : le plaidoyer de Guillaume Meurice pour la satire politique

Le monde

Réutiliser ce contenu
Quitter la version mobile