« La place de Netanyahou n’est pas devant la LCI, mais devant la CPI », estime Olivier Faure

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, dénonce vendredi 31 mai sur franceinfo un «exercice d’autojustification qui ne convainc personne« , après l’invitation du Premier ministre israélien par la chaîne d’information LCI, jeudi. « Ce n’est pas devant LCI mais devant la CPI (Cour pénale internationale) que Netanyahu devra rendre des comptes« , précise Olivier Faure.

Avant de préciser : «Si j’étais le patron de TF1 je ne l’aurais pas interviewé, lui donnant une telle audience et faisant croire que tout cela est normal. Mais je ne suis pas là pour censurer ou décider de la ligne éditoriale d’un média.« 

Sur le fond, Olivier Faure appelle au respect du droit international concernant la situation dans la bande de Gaza : « Nous avons l’obligation de peser de tout notre poids pour garantir la fin de ce conflit et le retour de la paix.« .

Le socialiste appelle le chef de l’Etat à reconnaître l’Etat palestinien, comme l’Espagne, l’Irlande ou la Norvège. Il explique ne pas comprendre la position d’Emmanuel Macron, alors que le président de la République a expliqué qu’il attendait « le moment utile » pour le faire. « Quel est le bon moment?« , demande Olivier Faure. « C’est celui où l’opinion publique internationale, les gouvernements et l’Europe pèsent de tout leur poids et tentent par tous les moyens d’arrêter ce massacre.« .

Éviter « toute forme de complicité » avec le « gouvernement d’extrême droiteIsraélien, Olivier Faure réitère sa demande d’un embargo sur les armes utilisées à Gaza : « Aujourd’hui, il y a suffisamment de témoignages et de morts pour que nous puissions interrompre cette tragédie« , conclut-il.