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la petite phrase de Max Verstappen, qui se retrouve injustement critiqué

Fortement critiqué par les experts et anciens pilotes britanniques après son accrochage avec Lando Norris lors des deux derniers Grands Prix de Formule 1, Max Verstappen a répondu à ses détracteurs en déclarant qu’il n’avait pas « le bon passeport ».

Après les Etats-Unis et le Mexique, troisième tour au Brésil ce week-end ? Le duel Verstappen-Norris continue… Le week-end dernier, Max Verstappen a écopé de deux pénalités de 10 secondes pour avoir forcé Lando Norris dans le même tour. Si le pilote conteste le premier, il reconnaît sa faute pour le deuxième incident. Le Néerlandais est encore largement critiqué outre-Manche pour sa conduite que certains jugent dangereuse. Damon Hill, ancien champion du monde et consultant pour Sky, lui reproche de ne pas conduire de manière équitable. Johnny Herbert, un autre ancien pilote britannique, était commissaire de la FIA lors du GP du Mexique. Il soupçonne Verstappen d’avoir délibérément provoqué la deuxième sortie de piste pour que Charles Leclerc puisse passer devant. « L’objectif numéro un est d’empêcher Norris de réduire l’écart au championnat des pilotes », explique le commissaire.

Une différence de traitement ?

Même s’il n’a pas souhaité répondre lors de la conférence de presse précédant le Grand Prix de São Paulo, Max Verstappen s’est finalement adressé aux journalistes néerlandophones. Selon lui, il n’a pas « le bon passeport pour ce paddock ». Le pilote Red Bull soupçonne les médias et les commissaires sportifs de ne pas le traiter équitablement en raison de sa nationalité.

Il fait référence à la sanction prononcée à son encontre à Bakou. Pour rappel, le champion du monde en titre a écopé d’une peine de travaux d’intérêt général pour avoir proféré un juron lors d’une conférence de presse. Au Mexique, Charles Leclerc s’est rendu coupable d’une erreur similaire mais n’a pour l’instant reçu aucune sanction. « Ce qu’il a dit était pire que ce que j’ai dit, et c’était une conférence de presse beaucoup plus grande avec plus de gens qui regardaient. Mais vous savez, je ne vais pas m’étendre là-dessus. Les choses sont ce qu’elles sont », a conclu le Néerlandais.

Un parti pris parmi les commissaires ?

Après le Grand Prix du Mexique, Jos Verstappen, le père du triple champion du monde, a demandé à la FIA de voir s’il y avait un « conflit d’intérêts » parmi certains commissaires. Il fait ainsi allusion à Herbert, de nationalité britannique, tout comme Lando Norris, concurrent du pilote Red Bull au championnat. « Au Mexique, les commissaires autres que moi étaient américains, belges et brésiliens, ils ont tous les mêmes pouvoirs. Dire qu’il y a un parti pris est ridicule », a répondu l’Anglais.

A quatre courses de la fin de la saison, Max Verstappen compte 47 points d’avance. Mais Lando Norris pourrait bien continuer à grappiller des points au Néerlandais. Ce dernier a reçu une pénalité de cinq places sur la grille en raison d’un changement de moteur à combustion interne.

Jeoffro René

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