La « performance défensive exceptionnelle » des Bleus à l’Euro 2024 inspire le respect à l’étranger
Les Bleus de Didier Deschamps n’ont impressionné personne vendredi en quarts de finale de l’Euro mais au Portugal, battu aux tirs au but, comme en Espagne, leur prochain adversaire mardi, leur puissance défensive inspire le respect.
Emotion à la une de la presse portugaise. Enregistrer j’ai choisi une photo du malheureux ( »infeliz ») Cristiano Ronaldo floue, mais plus transparente comme dans le jeu, et de Joao Félix, dont le tir au but a échoué sur le poteau de Mike Maignan, et ce titre plus ludique et inspiré que les deux équipes : « Infélix ». « Nous sommes tous avec lui, Bernardo Silva rassure ensuite sur son partenaire avant d’évoquer la physionomie du match : « J’ai dit hier (avant le trimestre) Ces grandes compétitions courtes ne font pas toujours gagner les meilleures équipes ou celles qui jouent le mieux. Et aujourd’hui c’était pareil, peut-être que c’était cruel pour la Slovénie en huitièmes de finale, aujourd’hui ça a été cruel pour nous. Et c’est le football qui avance, c’est une leçon. Un sentiment partagé par le quotidien qui évoque « victoires morales et défaites injustes ».
Le Portugal trébuche face à « la toujours puissante équipe de France »
Une formule très claire sur la première page de Le jeuet en français : » C’est fini « . Avec cette image du sélectionneur Roberto Martinez enlaçant la parisienne Vitinha. Mais au-delà de l’émotion de la photo, le journal souligne le mal de sa sélection : « Le Portugal a perdu trois matches consécutifs en phase finale pour la première fois de son histoire. »
Même constat pour A Bola, qui préfère la photo émouvante de Mike Maignan repoussant un tir de Vitinha et ce titre implacable : « Six heures sans marquer. » L’émotion vient ensuite dans la tribune signée Joao Pimpim : « Et c’est au moment des adieux que le Portugal a eu le plus de charme ». Le journaliste a vu à Hambourg « la meilleure prestation du Portugal, celle où l’équipe s’est montrée plus mûre, plus solide, plus unie et même plus talentueuse, mais elle s’est avérée insuffisante pour battre, une fois de plus, la toujours puissante équipe française qui, dans ce défi d’Hambourg, avait, plus que jamais, un énorme respect pour l’adversaire portugais, lui aussi très puissant ».
« La France la plus conservatrice nous attend en demi-finale »
Enfin, pour se projeter vers les demi-finales, un petit tour en Espagne où la qualification de la Roja éclipse le reste de l’actualité sportive et a même les honneurs des unes de la presse généraliste. Pour rester dans les quotidiens spécialisés, on constate que la marque Mbappé a toujours la cote. Comme, « Mbappé vire Cristiano ». « Mardi, contre la France de Mbappé », titre Marque dans les gros titres avant d’annoncer la couleur de cette rencontre : « La France la plus conservatrice nous attend en demi-finale ».
Un article dans lequel sont mentionnés « des performances défensives exceptionnelles » des Bleus, mais aussi du choc thermique ressenti par ceux qui venaient d’assister au formidable Espagne-Allemagne avant de découvrir, consternés, le non-spectacle des Bleus en blanc et des Rouges : « Ce n’était pas un match moche, même si la première mi-temps a été difficile à digérer… ». à propos de leur nouveau protégé Mbappé, Marque scie « Kylian a eu quelques crises de colère, irrépressibles, mais qui n’ont rien donné de positif. » Mais le quotidien reste circonspect : « La France est en demi-finale sans avoir marqué le moindre but en jeu. Comme pour ne pas la craindre. »