L’ancien président américain a été reconnu coupable de 34 crimes dans une affaire de paiements dissimulés à une star du porno.
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L’issue de l’affaire ne sera connue qu’après l’élection présidentielle américaine. La condamnation du candidat républicain Donald Trump, reconnu coupable de 34 crimes dans une affaire de paiements dissimulés à une star du porno, a été reportée au 26 novembre par un juge de New York, selon un document judiciaire publié vendredi 6 septembre.
« Ce n’est pas une décision que la Cour prend à la légère, mais c’est la décision qui, à ses yeux, sert le mieux les intérêts de la justice. »« C’est ce qu’a écrit le juge Juan Merchan, qui entendait plusieurs appels de la défense de Donald Trump. Les avocats de l’ancien président américain avaient demandé un nouveau délai après une décision retentissante de la Cour suprême des États-Unis, à majorité conservatrice, qui a élargi le champ d’application de l’immunité pénale présidentielle (et pourrait ainsi bénéficier à l’ancien président conservateur).
A l’issue d’un procès historique fin mai, le premier procès pénal pour un ancien président, Donald Trump a été reconnu coupable de 34 chefs d’accusation de falsification de documents comptables. Ceux-ci ont servi à dissimuler, juste avant sa victoire à l’élection présidentielle de 2016, un paiement de 130 000 dollars (117 000 euros) à une actrice porno, Stormy Daniels, pour qu’elle passe sous silence une relation sexuelle qu’elle disait avoir eue avec lui en 2006. Donald Trump a toujours nié ces accusations.
Cette décision constitue une grande victoire pour Trump, car les électeurs américains ne connaîtront pas sa peine lorsqu’ils voteront pour l’élection présidentielle du 5 novembre. Le candidat républicain risque une peine maximale de prison, mais de nombreux experts estiment qu’une peine alternative, comme une peine avec sursis, est plus probable.
« Je n’ai rien fait de mal ! »a réagi Donald Trump sur le réseau Truth Social, dénonçant une fois de plus une « attaque politique » de « l’extrême gauche (…) interfère dans les élections ». « L’affaire devrait être close »assure-t-il, décrivant la procédure comme « Le truc de la république bananière ».
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