Une fin de vie supposée
Ce jeudi, il recevra une injection létale dans un hôpital Bruxelles. Pour lui, ce n’est pas un abandon mais un choix éclairé: « un soin ultime », confronté à un maladie incurable Et de plus en plus invalidants.
Prisonnier de son propre corps
Convulsions, tremblements, perte d’autonomie: la vie quotidienne de Pierre était devenue une épreuve. « Mon corps est ma prison », explique-t-il, décrivant une souffrance qui se resserre davantage chaque jour.
Les traitements n’ont plus d’effet, la douleur devient insupportable.
«Mon corps est ma prison.» »
Dans ce contexte, il a décidé de reprendre le contrôle, à sa manière.
Une approche supervisée
Sa carrière envers l’euthanasie n’était pas solitaire. Entouré de médecins français, y compris Docteur François Guillemot collectif Soutenir mon choix de fin de viePierre a traversé les étapes juridiques belges.
Son portrait se trouve également dans ce rapport de France 3 Hauts-de-France:
Deux neurologues ont confirmé le diagnostic et l’absence d’alternative thérapeutique. Là Droit belge pourrait s’appliquer.
Digne et adieux choisis
Avant le grand départ, Pierre voulait vivre pleinement ses derniers instants. Dîners avec des amis, échanges sincères, moments de partage avec ses proches … il a tout organisé: procédures administratives, annonces de décès, crémation.
Ce jeudi, un convoi de voitures l’emmènera à Bruxelles.
Comme lui, 106 Français ont choisi l’euthanasie en Belgique en 2024.