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La part des voitures électriques neuves en Europe continue de baisser

La part des voitures électriques neuves en Europe continue de baisser

Après trois années de croissance effrénée, les voitures électriques n’ont connu qu’une légère hausse au premier semestre, représentant 12,5% des ventes, contre 12,9% début 2023.

La part des modèles électriques dans les voitures neuves a diminué en Europe au premier semestre 2024, marquant un coup d’arrêt à l’envolée de ces moteurs, selon les chiffres publiés par les constructeurs jeudi 18 juillet. Après trois années de croissance effrénée, les voitures électriques n’ont connu qu’une légère hausse (+1,3%) au premier semestre et ont représenté 12,5% des ventes, contre 12,9% début 2023.

La suppression des subventions à l’achat de voitures électriques fin 2023 en Allemagne, premier marché du continent, a mis un coup d’arrêt à la croissance de ce type de motorisation, qui devrait pourtant s’imposer d’ici 2035 selon les plans de la Commission européenne. La marque américaine Tesla, leader du marché électrique avec son Model Y, a vu ses ventes européennes chuter de 9,1% sur le semestre.

Les modèles hybrides gagnent du terrain

Les ventes de véhicules électriques ont toutefois continué de progresser dans certains grands pays de l’UE, comme la France, grâce notamment au dispositif de « leasing social », mais aussi l’Italie, ou la Belgique, grâce aux avantages fiscaux pour les entreprises. Toutes motorisations confondues, le marché européen a connu un léger rebond au premier semestre, à 5,7 millions de véhicules (+4,5%), mais les ventes restent loin de leur niveau d’avant Covid.

Plutôt que d’opter pour les voitures électriques, où la gamme de modèles économiques reste limitée, les acheteurs se sont davantage tournés vers les modèles hybrides (+22,3%), qui représentent désormais 29,2% du marché. Dans le même temps, les ventes de modèles essence et diesel ont continué de baisser dans la plupart des pays européens mais ont rebondi en Allemagne et en Italie : les deux moteurs représentent respectivement 35,3% et 12,9% du marché.

Dans ce climat incertain, le pionnier de l’hybride Toyota tire son épingle du jeu au premier semestre (+20,7%), notamment avec sa Yaris assemblée en France, et sa part de marché atteint 7,8%, à égalité avec le groupe Hyundai-Kia. Le leader du marché Volkswagen progresse de 4,1%, notamment grâce à ses marques Skoda et Cupra. Le numéro 2 Stellantis (+0,5%) voit sa part de marché chuter à 18%, avec une baisse des ventes chez Peugeot notamment. Le groupe Renault progresse légèrement (+2%), grâce à ses marques Dacia et Alpine.

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